Comment comparer les offres d'assurance habitation ?
Quelques conseils en vue d’être mieux armé au moment de choisir votre assurance habitation et de comparer les offres.
Par Luko
Si vous habitez en zone inondable, quelques particularités peuvent s'appliquer pour assurer votre logement. On vous explique tout.
Vous résidez en zone inondable ou envisagez d'y déménager ? Pour vous prémunir des inondations, optez pour une assurance habitation adaptée à vos besoins et à votre zone géographique.
Mais vous vous demandez sûrement comment assurer un logement en zone inondable ? Dans cet article, retrouvez tous les éléments à connaitre pour vous assurer : risques, avantages, surprime, exclusion d'assurance, etc. On vous dit tout !
Avant d'assurer votre logement, vous devez vérifier si votre bien est situé en zone à risques.
Le saviez-vous : 40% du territoire français est exposé au risque inondation. Cela représente environ 17 millions de Français concernés.
Et oui, car une zone inondable ne veut pas forcément dire que la zone est inondée. Et pour cause, la majorité des zones inondables en France n'ont jamais eu d'inondation !
Acheter ou emménager dans un logement situé en zone inondable est donc assez commun de nos jours. Surtout quand l'on sait que certaines communes y sont placées en prévention.
Lors d'un achat, le vendeur doit vous préciser, par écrit, si la maison a déjà subi des dommages liés à une inondation. Cette information doit se retrouver dans l’acte de vente. Si le vendeur n’a pas respecté cet engagement, vous pourrez demander une diminution du prix ou la résolution du contrat.
Régies par le Code de l’Environnement, les zones sont classées dans un Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI). Son but ? Identifier et classer les différentes zones inondables.
Chaque catégorie détermine ainsi le niveau de risque selon votre zone d'habitation. Identifiables par des couleurs, voici leur signification :
Vous souhaitez connaitre le risque pour votre zone d'habitation ? Rendez-vous sur ce site officiel précisant les risques géologiques.
Ce Plan de Prévention des Risques d’Inondation précise également certaines mesures de prévention à adopter selon la couleur de votre zone d'habitation.
Le PPRI peut ainsi prescrire pour certaines zones exposées :
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Vous habitez dans un logement situé en zone inondable ? Vous n'aurez aucun souci pour l'assurer. Votre assureur vous demandera toutefois l'adresse de votre logement et donc la couleur de la zone PPRI pour évaluer le risque.
Selon le risque de la zone, une surprime d'assurance habitation pourra être fixée, notamment en zone bleue. Certaines garanties pourront également être exclues ou limitées.
Notez toutefois que l'assureur pourra éventuellement refuser de vous assurer si le risque est trop élevé (en zone rouge par exemple).
Vous demandez que couvre l'assurance habitation et quelles sont les garanties impliquées ? Complétez votre lecture avec notre article dédié.
Dans tous les cas, certaines garanties seront indispensables pour protéger votre logement en cas d'inondation :
Pour être indemnisé, il faut qu’un arrêté ministériel constate l’état de catastrophe naturelle et soit publié au Journal Officiel. Vous disposez ensuite d’un délai 10 jours, à compter de la publication de l’arrêté, pour déclarer le sinistre à votre assureur.
Vous cherchez une assurance maison, une assurance appartement ou encore une assurance résidence secondaire rapidement ? Pas de problème. Souscrire une assurance habitation en ligne avec Luko ne vous prend que quelques minutes et vous garantie une couverture à la hauteur de vos besoins.
Vous l'aurez compris, pour votre logement situé en zone inondable, vous devez bien faire attention en choisissant votre assurance habitation. En plus de souscrire aux garanties essentielles (catastrophes naturelles et relogement), pensez également à vérifier vos plafonds d'indemnisation.
En effet, en cas d'inondation, cela peut vite chiffrer. Surtout si votre maison est totalement emportée par le courant.
Pour éviter les mauvaises surprises, regardez aussi le montant du capital assuré, les délais de carence ou encore les exclusions de garantie inscrites dans vos Conditions Générales et Particulières. Propre à chaque assureur, deux types d'exclusions reviennent le plus souvent :
L'assurance habitation est obligatoire dans la plupart des cas. Cependant, vous avez fait plusieurs demandes auprès d'assureurs divers et aucun n'accepte de vous assurer car le risque d'inondation est trop élevé ? Pas de panique, en cas de refus d'assurance, vous pouvez saisir le Bureau Central des Tarifications (BCT).
La souscription d'un contrat d'assurance habitation étant obligatoire en France pour les copropriétaires et les locataires, vous pouvez en effet faire appel à cet organisme qui imposera à un assureur d'assurer votre logement. Pour cela, vous devez avoir essuyé un refus par au moins une compagnie d’assurance et en fournir la preuve (lettre de refus d'assurance).
Bon à savoir : même si l'intervention du Bureau Central des Tarifications (BCT) est gratuite, le délai d'intervention peut être assez long.
Que vous soyez le futur propriétaire ou locataire de ce logement, le bailleur ou le vendeur est dans l'obligation de vous informer des risques naturels et technologiques auxquels le bien est exposé. Si le bien est situé en zone inondable, vous devez donc être tenu informé avant de signer quoique ce soit.
En effet, cette information doit obligatoirement être mentionnée dans le diagnostic immobilier, dans la partie : « état des risques et pollutions » annexé soit au contrat de bail, à la promesse de vente ou, à défaut, à l'acte de vente.
Mais ce n'est pas tout ! Le bailleur ou le vendeur doit aussi préciser, par écrit, tous les sinistres classés en catastrophes naturelles que ce logement a pu subir.
Vous êtes victime d'une inondation dans votre logement ? Votre logement a été partiellement ou totalement endommagé ?
Selon l'article L.125-1 du Code des Assurances qui définit les termes de la garantie catastrophe naturelle, « sont considérés comme les effets des catastrophes naturelles, les dommages matériels directs ayant eu pour cause déterminante l’intensité anormale d’un agent naturel, lorsque les mesures habituelles à prendre pour éviter ces dommages n’ont pu empêcher leur survenance ou n’ont pu être prises. »
C'est normalement le maire de la commune ayant subi une catastrophe naturelle qui doit formuler une demande de reconnaissance auprès du préfet du département. Les rapports d’expertise fournis vont ensuite permettre de caractériser l’intensité du phénomène naturel à l’origine des dégâts recensés par la mairie et donc de déclarer et publier l'état de catastrophe naturelle dans le Journal Officiel.
Lorsque l'arrêté ministériel a constaté l’état de catastrophe naturelle et qu'il a été publié au Journal Officiel, vous disposez ensuite d’un délai 10 jours, à compter de la publication de l’arrêté, pour déclarer le sinistre à votre assureur. Pour déclarer votre sinistre, vous pouvez au choix écrire ou appeler votre assureur.
Notez que cet arrêté ministériel est obligatoire pour être indemnisé suite à une indemnisation.
Apprenez-en plus sur le délai de déclaration d'un sinistre ainsi que les risques en cas de retard de déclaration de sinistre à l'assurance en consultant nos articles.
Pour percevoir une indemnisation suite à un sinistre, le client doit envoyer un maximum de preuves, incluant entre autres :
Dans tous les cas, les factures d'achat et les photos fournies seront toujours un plus pour faciliter votre indemnisation. À noter que les délais de remboursement par l'assurance habitation après un sinistre sont très variables d'un assureur à un autre.
Grâce à tous ces justificatifs, l'assureur pourra fixer le montant des dommages. Selon la gravité du sinistre, il peut également mettre en place une expertise. À ce propos, vous vous demandez peut-être à partir de quel montant l'assurance envoie-t-elle un expert ?
Selon les termes de votre contrat d'assurance habitation, 2 types d'indemnisation pourront vous être proposés :
Si vos biens sont garantis en valeur à neuf, votre remboursement se fera en deux temps : un premier versement de l'indemnité équivalent à la valeur d'usage, puis un deuxième versement correspondant à la vétusté déduite dans la limite de 25 %.
Si vous logez dans une zone inondable, vous savez que les inondations y sont possibles. Voici donc quelques tips et astuces pour limiter les dégâts en cas d'inondation :
Voir aussi :
Renseignez-vous directement auprès de votre mairie qui vous donnera accès au PPRN (plan de prévention des risques naturels), ou bien auprès de votre préfecture pour le plan de prévention des risques d'inondation (PPRI).
Non, mais il faudra tout de même adapter vos garanties à vos besoins et à votre zone géographique.
Un zonage pourra être contesté en complément un dossier qui sera à défendre devant le Tribunal administratif.
C'est la carte de zonage du PPRI qui définit le niveau de risque d'inondation de votre terrain : zone blanche, zone bleue, zone rouge, zone noire, ...
Cet article a été confectionné avec beaucoup de soin et d’attention par nos experts afin de vous offrir un éclairage sur le monde de l’assurance. Néanmoins, celui-ci n’a pas vocation à se soustraire aux conseils de professionnels juridiques et immobiliers.
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