Conseils pour un achat immobilier réussi

Compte tenu de l’engagement financier qu’il représente, l’achat d’un premier bien immobilier suscite souvent de nombreuses questions et inquiétudes parfaitement légitimes.

En effet, bien qu’il s’agisse d’un moment particulièrement excitant, il peut également s’avérer stressant. Il est donc important de ne pas se précipiter et de prendre le temps de bien réfléchir avant de passer à l’action.

Voici quelques recommandations et points de vigilance à garder en tête tout au long du processus d’achat :

• renseignez-vous en amont sur les prix du marché dans le secteur que vous convoitez ;
• restez pragmatique et réaliste, même en cas de coup de cœur ;
• méfiez-vous des biens proposés à un prix attractif qui paraissent trop beaux (pour être vrais) ;
• rédigez une liste de questions à poser au vendeur avant et pendant les visites ;
• visitez un maximum de biens pour affiner vos critères et comparer les offres ;
• demandez et examinez minutieusement l’ensemble des documents relatifs au bien (titre de propriété, dossier de diagnostics techniques, factures d’énergie, etc.) ;
• préparez votre dossier de financement en amont pour être prêt à faire une offre d’achat le moment venu.

Il est essentiel, avant de commencer à chercher un bien immobilier, de définir vos critères en fonction de votre projet de vie. Pour cela, il convient de clarifier l’objectif de votre achat immobilier en tenant compte de votre situation actuelle (personnelle et professionnelle) mais aussi de son évolution dans l’avenir :

• occupation temporaire ou long terme ?
• habitation principale, résidence secondaire ou investissement locatif ?
• achat seul, en couple ou en famille ?
• budget envisagé ?
• localisation géographique ? Ville, agglomération ou campagne ?
• type de bien : neuf ou ancien (avec ou sans travaux), terrain pour une construction, etc.
• surface ? Nombre de pièces ?
• cadre de vie et environnement ?
• équipements et commodités ?
• etc.

Le calcul du budget pour un achat immobilier est une étape incontournable. Avant d’aller plus loin, il est impératif d’établir un budget afin de connaître le montant que vous pouvez vous permettre de dépenser.

Pour déterminer votre budget, vous devez prendre en compte plusieurs facteurs :

• votre apport personnel ;
• vos revenus et vos charges mensuelles ;
• votre capacité d’emprunt ;
• votre taux d’endettement ;
• le montant et la durée du crédit ;
• le taux d’intérêt du prêt ;
• le calcul des frais annexes (frais de notaire, frais d’agence, travaux, taxe foncière, etc.).

L’ensemble de ces éléments vous permettra de déterminer le montant précis de vos mensualités de remboursement ainsi que votre reste à vivre.

Que ce soit pour gagner du temps ou bénéficier des conseils d’un expert, faire appel à un courtier offre de nombreux avantages dans le cadre d’un projet d’achat immobilier. Grâce à lui, vous profiterez d’une aide précieuse, notamment pour :

• évaluer votre situation financière ;
• obtenir le meilleur taux pour votre emprunt ;
• connaître l’ensemble des financements possibles comme les prêts aidés ;
• trouver une assurance de prêt immobilier compétitive ;
• analyser les offres immobilières en fonction des prix du marché ;
• négocier avec le vendeur afin d’acheter au meilleur prix ;
• gérer l’ensemble des démarches administratives (montage du dossier, obtention d’un permis de construire, signature de l’offre de prêt).

Acheter un terrain

Vous avez fait le tour des biens immobiliers existants sur le parc immobilier et aucun d’eux ne remplit complètement vos critères. Par conséquent, vous envisagez d’acquérir un terrain pour y construire votre maison.

Sachez que dans ce cas vous devrez vous armer de patience, car le délai moyen à prévoir pour la construction d’une maison s’étale en moyenne de 8 à 18 mois. Le prix du terrain sera une addition au prix de construction de la maison.

Il est possible d’acquérir un terrain isolé directement auprès d’un particulier ou de passer par un constructeur qui inclura l’achat du terrain (généralement en lotissement) et le projet de construction.

Dans un cas comme dans l’autre, il est important de connaître au préalable les conditions inhérentes à l’achat d’un terrain :

• vérification du plan d’urbanisme local (PLU) auprès de la mairie pour s’assurer que le terrain est bien situé dans une zone constructible ;
• raccordement aux services publics (assainissement, eau, gaz électricité, téléphonie, etc.) : en cas de terrain non viabilisé, vous devrez intégrer le coût de la viabilisation dans votre budget ;
• réalisation d’une étude de sol si celle-ci n’est pas fournie par le vendeur ;
• obtention du permis de construire avant le démarrage des travaux.

Acheter un terrain non constructible

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, investir dans un terrain non constructible peut être un bon placement si vous trouvez un moyen de le valoriser.

En effet, il existe de multiples possibilités pour exploiter un terrain non constructible et ainsi générer une source de revenus annexes :

• conclure un bail rural avec un exploitant agricole ;
• louer votre terrain pour des évènements privés ou professionnels ;
• créer un potager, un verger ou un élevage ;
• aménager une aire de camping-car ;
• installer des panneaux solaires ou des éoliennes pour revendre l’énergie produite ;
• etc.

Les demeures historiques

Si vous êtes à la recherche d'un investissement immobilier à forte plus-value à long terme, acquérir une demeure historique peut être une bonne option. Chargées d’histoire et de caractère, ces propriétés atypiques présentent un bon potentiel de revente si vous avez du temps et de l’argent à consacrer à leur restauration. Les points à vérifier avant d'acheter une maison sont nombreux, ils le sont encore plus pour une demeure historique, mais la nature de ces biens d'exception peut ne faire des opportunités intéressantes.

Sachez qu’il est possible de défiscaliser une partie des travaux de rénovation réalisés avant de louer le bien grâce au dispositif loi Malraux. Mis en place par l’État en 1962 pour favoriser la préservation du patrimoine français, celui-ci permet sous conditions de bénéficier d’une réduction d’impôts en contrepartie de la rénovation d’un immeuble classé au titre des monuments historiques.

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