L'assurance PNO pour les propriétaires d'immeuble
Touts savoir sur vos obligations, les risques en cas de défaut d'assurance et la meilleure façon d'assurer votre immeuble.
Par Luko
Être propriétaire occupant dans une colocation, c’est possible ! On vous explique tout.
Bien que ce cas de figure soit peu courant, il est possible d’être propriétaire occupant de son logement tout en le proposant à la colocation. Quelles sont les règles à respecter et surtout, comment faire pour que la cohabitation se passe bien avec les autres colocataires ? On fait le point !
Il n’existe aucune loi qui interdit la colocation entre un propriétaire occupant et d’autres locataires. Si vous êtes propriétaire de votre logement et que vous souhaitez le partager, en faisant une colocation entre amis ou en louant une chambre à un étudiant par exemple, vous en avez donc parfaitement le droit. Vous aurez simplement un double statut : à la fois propriétaire, et colocataire.
Il est également tout à fait possible de faire une colocation familiale, entre un parent et son enfant par exemple, ou une colocation intergénérationnelle.
Tout comme pour une colocation classique, un contrat de bail doit être établi entre les colocataires et le propriétaire. On distingue deux types de baux :
Quel que soit le bail choisi, il doit impérativement indiquer les éléments suivants :
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Mettre un logement en colocation ne s’improvise pas : certaines réglementations s’appliquent et doivent être respectées !
Pour commencer, assurez-vous d’avoir des espaces communs suffisamment grands pour accueillir plusieurs personnes : salle de bain, salon, cuisine, etc. Ensuite, chaque chambre doit impérativement avoir une fenêtre, faire plus de 9 m² et avoir une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 m pour respecter la loi.
Concernant le loyer, vous devez — en tant que propriétaire —, faire une étude financière. Quel est le loyer moyen de biens similaires à votre logement dans le même secteur géographique ? C’est à partir de ces données que vous pourrez fixer un montant de loyer juste.
Comme vous êtes propriétaire, vous n’aurez pas de loyer à payer à proprement parler. En revanche, vous devrez payer autant de charges locatives que les autres colocataires. Certaines dépenses seront également uniquement à votre charge, comme les gros travaux dans le logement, la taxe foncière, etc.
Pour finir, certaines règles de vie en colocation doivent être respectées pour que la cohabitation se passe au mieux ! N’hésitez pas à rédiger un règlement intérieur que chacun devra signer et suivre pour améliorer la vie de la colocation.
Ce règlement peut par exemple contenir la répartition des tâches ménagères, les horaires pendant lesquels il est demandé de ne pas faire de bruit, les conditions pour recevoir des personnes extérieures à la colocation, etc.
Que vous soyez propriétaire occupant ou non, les revenus locatifs d’une colocation doivent être déclarés aux impôts chaque année. Tant que ces revenus ne dépassent pas 23 000 euros / an, vous êtes considéré comme LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel).
Vos revenus locatifs feront partie de la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) si la colocation est meublée. Pour ces revenus locatifs, deux régimes d’imposition sont possibles :
*Source : service-public.fr pour les revenus de 2023, à jour au 20/09/2023.
Les revenus d’une colocation louée vide sont à déclarer dans la catégorie « revenus fonciers ». Ce cas de figure est rare lorsque le propriétaire vit également dans la colocation, mais peut arriver. Deux régimes d’imposition sont également disponibles :
*Source : service-public.fr, à jour au 20/09/2023.
Comme tout logement loué, une colocation doit être assurée par ses habitants, puisque l’assurance habitation est obligatoire pour les locataires.
Le contrat doit contenir à minima une garantie responsabilité civile, et une garantie couvrant les risques locatifs (incendies et explosions, dégâts des eaux). Toutefois, la colocation étant également votre résidence principale, nous vous conseillons de souscrire une assurance multirisque, plus complète et plus couvrante en cas de dommages causés à vos effets personnels !
Ce contrat peut être souscrit pour l’ensemble de la colocation, via une assurance colocation collective, mais chaque colocataire peut également choisir de souscrire sa propre assurance habitation individuelle.
Nous vous conseillons également de souscrire une assurance loyers impayés pour être couvert en tant que propriétaire bailleur si vos colocataires ne règlent plus leur part du loyer.
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