Comment fonctionne la condition suspensive d'un prêt immobilier ?
Comment annuler une vente grâce à la clause suspension d’obtention de prêt ?
Par Luko
Lors d’une contre-visite immobilière, passez votre futur logement au peigne fin.
Vous avez eu un véritable coup de coeur pour un bien que vous avez envie d’acheter une maison ? Vous avez sélectionné un logement à acquérir mais vous avez des doutes ? Une petite contre-visite s’impose pour les lever ou confirmer vos premières impressions.
Les raisons pour lesquelles effectuer une contre-visite lors d’un projet immobilier sont nombreuses, surtout s’il s’agit de votre premier achat :
Cette démarche doit être effectuée avant de réaliser une offre d’achat. Ne la confondez pas avec la visite de courtoisie, qui doit intervenir avant la signature de l’acte final.
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Avant de faire une contre-visite, il convient de la préparer avec soin :
Avant de vous rendre sur place, appelez le propriétaire ou l’agent immobilier pour qu’il pense à apporter d’éventuels documents manquants, tels que le règlement de copropriété, les différents diagnostics obligatoires (DPE, diagnostic loi Carrez, diagnostic gaz, etc.), le montant de la taxe foncière ou encore celui des charges de copropriété ou le type de syndic s’il s’agit d’un appartement.
L’extérieur du logement est un élément souvent négligé mais très important, surtout en copropriété. Si l’extérieur est mal entretenu, il peut y avoir de gros frais à prévoir, notamment si le terrain est peuplé d’arbres qui ne semblent pas en bonne santé.
Si vous projetez de faire construire une extension de maison et que le terrain n’est pas suffisamment plane pour cela, sachez qu’il faudra prévoir des travaux de terrassement.
Vérifiez l’état des murs, des façades ainsi que du toit : état des tuiles, infiltrations potentielles, étanchéité. Les maisons ou logements à toit plat sont plus vulnérables face aux problèmes d’infiltration que les toits en pentes.
Inspectez aussi l’intégrité des fondations en demandant l’accès au sous-sol ou à la cave s’il en y a une. Des micro-fissures en bas des murs peuvent vous mettre la puce à l’oreille quant à une structure fragilisée. Si des rénovations ont eu lieu, demandez le détail de ce qui a été accompli.
Si vous achetez au sein d’une copropriété, renseignez-vous sur la date du dernier ravalement de façade et la nature des travaux prévus prochainement. Cela vous aidera aussi à estimer le montant du paiement de charges exceptionnelles et à le prévoir dans votre budget.
Regardez les moyens d’accès au bien. Quel est l’état du chemin, la largeur de la voie ? Cette question est particulièrement importante si le logement est enclavé et fait l’objet d’une servitude de passage.
Un parking est-il mis à votre disposition ? Vérifiez-en la hauteur et la largeur si vous possédez un grand véhicule.
L’accès au logement est-il sécurisé via un interphone, un visiophone ou un portail ? Est-il pourvu d’alarmes ? Si ce n’est pas le cas et que vous souhaitez investir dans un système de sécurité, assurez-vous que cela est faisable avec les équipements actuels (porte, fenêtres, réseau…) ou s’il faut en acquérir de nouveaux.
Si vous achetez un appartement au sein d’une résidence ou d’une copropriété horizontale, inspectez l’état de propreté des parties communes : ascenseur, hall d’entrée, parking, espaces verts, escaliers, etc. Vous pouvez demander au vendeur de vous préciser la fréquence de passage des agents d’entretien.
Vérifiez également que l’ensemble est aux normes : l’ascenseur notamment doit faire l’objet d’une inspection technique régulière. À l’intérieur de l’équipement, une étiquette autocollante précise généralement la dernière visite en date.
Il est maintenant temps de passer, une nouvelle fois, l’intérieur au peigne fin. Munissez-vous d’une checklist pour votre achat immobilier. Demandez au propriétaire actuel de confirmer les propos tenus lors de la première visite : travaux prévus, montant de la taxe foncière ou des charges de copropriété, qualité de vie dans le voisinage, etc.
Pour vendre plus rapidement, un agent immobilier ou un vendeur sera parfois enclin à embellir un peu la réalité, sans pour autant avoir la volonté de dissimuler des éléments ou de vous induire en erreur. Soyez donc particulièrement attentif, notamment si l’une de vos questions semble instaurer une gêne ou entraîne une réponse vague ou lapidaire.
Ici, il s’agit de vérifier que la superficie du bien et le nombre de pièces sont conformes à ce qui est précisé dans l’annonce immobilière. Reportez-vous également au diagnostic Loi Carrez qui atteste de la surface privative. Il fait partie des diagnostics obligatoires.
Regardez également la distribution des pièces et leur taille. Projetez-vous dans votre futur chez-vous en imaginant les différents meubles et éléments de décoration que vous souhaitez.
L’exposition des pièces va aussi conditionner votre bien-être et vos futures dépenses de chauffage. Par exemple, une salle à manger avec une baie vitrée sur laquelle le soleil donne l’après-midi n’aura sans doute pas besoin d’être beaucoup chauffée en hiver. Mais en été, il se peut qu’il soit difficile d’y vivre.
Au niveau des murs, du sol et du plafond, vérifiez les aspects suivants :
Inspectez également les équipements comme les sanitaires, la douche ou la baignoire, notamment au niveau des joints d’étanchéité et de l’évacuation. Par exemple, vérifiez que les tuyaux ne sont pas corrodés ou fragiles.
Si vous achetez un bien doté d’une cuisine équipée ou semi-meublée, testez l’électroménager pour voir s’il est en état de marche. Assurez-vous également que les meubles sont conformes à ce qui est précisé dans le contrat de vente.
Les installations techniques doivent être aux normes et fonctionnelles. Faites donc attention aux points suivants :
Visitez le quartier à différentes heures et assurez-vous de la présence de moyens de transport, de commodités, commerces, écoles, routes en bon état, etc. Si vous avez des enfants, la présence d’un parc ou d’une aire de jeux à proximité constitue un avantage ainsi qu’un environnement sécurisé.
Pensez également à l’avenir, lorsque vous prendrez de l’âge et que vos enfants poursuivront leurs études dans une grande ville. La maison - et son voisinage - sont-ils adaptés au long terme ?
Le fait de vous rendre dans votre futur domicile à plusieurs heures de la journée permet de vous rendre compte du niveau de trafic routier, d’éventuels bouchons aux heures de pointe ou du niveau de pollution sonore. Par exemple, si le logement est proche d’un couloir aérien, d’une voie rapide ou d’entreprises bruyantes, cela peut tempérer votre envie d’acquérir le bien convoité.
Si votre contre-visite est concluante, vous n’avez plus qu’à rédiger une offre d’achat. Soit au prix fixé par le vendeur, soit en négociant le montant à la baisse si vous constatez des anomalies ou des défauts.
À part en cas de gros problème, comme un sinistre ou un dysfonctionnement qui rend le logement inhabitable, le propriétaire actuel n’est pas tenu d’accepter votre requête. Tout dépend de sa volonté ou non de céder rapidement son bien et du dynamisme du marché immobilier local.
Une fois l'offre effectuée, si elle est acceptée il vous faudra passer par les étapes de l'achat immobilier, à savoir le choix d'un notaire, la signature du compromis de vente, et la signature de l'offre de prêt. Lors de toutes ces étapes, le notaire vous guidera pour les éventuelles questions juridiques, les précautions à prendre, ou les conditions suspensives qui s'appliquent aux différents contrats.
Voir aussi :
Une contre-visite immobilière est une seconde visite d'un bien immobilier. Cette seconde visite peut être réalisée par l'acheteur potentiel lui-même, un expert en bâtiment, ou un autre professionnel de l'immobilier. Le but de cette visite est de vérifier plus en détail l'état du bien et de s'assurer qu'il n'y a pas de défauts cachés ou de problèmes qui n'auraient pas été repérés lors de la première visite.
Lors d'une contre-visite immobilière, il est important de vérifier plusieurs points clés comme : l'état de la plomberie, de l'électricité, du chauffage, des fenêtres et des portes, de la toiture, de l'isolation, des murs et des planchers. Il est aussi recommandé d'examiner la présence d'humidité ou de moisissures, l'état de la façade et la solidité de la structure du bâtiment ainsi que les aspects réglementaires comme la conformité des travaux effectués avec les permis de construire.
Bien que ce ne soit pas obligatoire, faire appel à un professionnel pour la contre-visite immobilière est judicieux. Un professionnel de l'immobilier ou un expert en bâtiment a l'œil pour repérer les problèmes potentiels qui pourraient vous échapper. De plus, en cas de problèmes graves, ils sont en mesure de donner une estimation du coût des réparations nécessaires.
Si vous découvrez un problème lors de la contre-visite immobilière, vous avez plusieurs options. Vous pouvez demander au vendeur de réparer le problème avant l'achat, négocier une baisse du prix de vente pour couvrir le coût des réparations, ou bien décider de ne pas poursuivre l'achat si le problème est trop important.
Cet article a été confectionné avec beaucoup de soin et d’attention par nos experts afin de vous offrir un éclairage sur le monde de l’assurance. Néanmoins, celui-ci n’a pas vocation à se soustraire aux conseils de professionnels juridiques et immobiliers.
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