L'assurance PNO pour les propriétaires d'immeuble
Touts savoir sur vos obligations, les risques en cas de défaut d'assurance et la meilleure façon d'assurer votre immeuble.
Par Luko
Impôts, taxes, charges, réparations… Quelles sont les dépenses à la charge d’un propriétaire ?
Si devenir propriétaire est un rêve pour beaucoup de Français, il est facile d’oublier l’ensemble des charges qui accompagnent un achat immobilier : rembourser son crédit n’est malheureusement pas la seule dépense à prévoir ! Taxes, impôts, copropriété, assurance : voici une liste complète de toutes les charges inhérentes à un propriétaire, qu’il occupe son logement ou qu’il le mette en location.
Être propriétaire s’accompagne de plusieurs charges qu’il est indispensable de prendre en compte pour établir son budget mensuel. Que votre logement soit votre résidence principale ou un investissement locatif, voici toutes les dépenses auxquelles vous devrez faire face.
Si la taxe d’habitation a récemment été supprimée, ce n’est pas le cas de la taxe foncière ! Tous les propriétaires doivent s’en acquitter chaque année au mois d’octobre, et ce pour tous les logements qu’ils possèdent au 1er janvier, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire, ou d’un logement mis en location.
Son montant est calculé en fonction de la valeur cadastrale du bien et de ses dépendances (c’est-à-dire le montant que vous toucheriez si vous mettiez ce bien en location), et du taux d’imposition en vigueur, fixé par la commune dans laquelle se trouve le bien.
Lorsque vous louez un bien immobilier, vous percevez en toute logique des loyers : c’est ce que l’on appelle les revenus fonciers ou les bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Ces revenus sont imposables et doivent être déclarés chaque année aux impôts.
La législation et le taux d’imposition applicables dépendent en grande partie du type de location proposé (logement meublé ou logement vide) et de votre statut de propriétaire bailleur.
Consultez notre guide dédié pour bien déclarer vos revenus fonciers !
En tant que Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP), vous avez le choix entre deux régimes d’imposition :
Attention, si vos revenus locatifs dépassent le plafond annuel fixé à 23 000 €, ou s’ils représentent plus de la moitié de vos revenus, vous ne pourrez plus prétendre au statut LMNP : vous basculerez automatiquement sur le statut LMP (Loueur Meublé Professionnel), qui a une fiscalité propre.
Dans le cas d’un logement loué vide, les loyers perçus sont considérés comme des revenus fonciers. Là encore, deux régimes d’imposition existent :
Lorsque vous êtes propriétaire d’un appartement au sein d’un immeuble, que ce soit votre résidence principale ou un logement que vous mettez en location, vous devez assumer certaines charges de copropriété indispensables au bon fonctionnement et à l’entretien de l’immeuble.
Dans les charges générales, imputables à tous les copropriétaires, on retrouve :
Ensuite, certaines charges dites particulières concernent uniquement certains équipements, et ne sont prises en charge que par les copropriétaires en ayant l’usage :
Le montant des charges de copropriété est réparti entre les copropriétaires en fonction de leurs tantièmes de copropriété, consultables dans le règlement de la copropriété.
Un propriétaire a pour obligation de louer un logement décent à ses locataires. C’est donc à lui de prendre en charge les travaux de rénovation nécessaires après chaque état des lieux de sortie, comme par exemple :
En revanche, les travaux d’entretien courant, comme refaire les joints de la salle de bain ou réparer une fuite sous l’évier de la cuisine, sont à la charge du locataire. Même chose pour les petits raccords de peinture sur les murs ou le remplacement des poignées de porte : c’est au locataire de s’en occuper !
L’assurance habitation est obligatoire pour les propriétaires possédant un logement en copropriété, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou d’un investissement locatif. Dans ce cas de figure, il est impératif de souscrire un contrat comprenant au moins une garantie responsabilité civile !
On distingue deux contrats d’assurance pour les propriétaires :
Le coût d’une assurance habitation propriétaire est calculé en fonction de la taille du logement, mais également des garanties souscrites. Pour un appartement, comptez en moyenne 131 €/an pour un contrat classique.
Concernant l’assurance PNO, son coût est fixé en fonction du montant du loyer : entre 1 % et 2 % pour un contrat basique, et jusqu’à 4 % pour un contrat plus complet, soit en moyenne entre 60 € et 150 € par an. Le tarif PNO comprend les risques liés au locataire.
Avec l’assurance PNO Luko, vous êtes couvert à partir de 4,90 €/mois en cas de dommages causés à votre logement et vous bénéficiez également d’une garantie responsabilité civile !
Pour les propriétaires de logements individuels (une maison par exemple), l’assurance habitation n’est pas obligatoire, mais reste fortement recommandée ! En cas de sinistre touchant les habitations voisines, comme un incendie par exemple, les frais de réparation seront entièrement à votre charge si vous n’êtes pas assuré.
Acheter un bien immobilier ne s’improvise pas, et rares sont les propriétaires pouvant se permettre d’acquérir un logement sans avoir recours à un crédit immobilier.
Lorsque vous souscrivez un prêt, que ce soit pour acheter votre résidence principale, une résidence secondaire ou encore faire un investissement locatif, plusieurs frais doivent être pris en compte en plus de vos mensualités de crédit :
Il faut de plus compter dans votre budget deux autres types de frais liés à l’achat. Cependant, au contraire des autres, ceux-ci ne sont payables qu’une seule fois, lorsque vous acquérez le bien :
Mettre son logement en location est un bon moyen de générer des revenus, mais il existe malheureusement un risque d’impayé.
Si dans la grande majorité des cas, tout se passe bien, il est normal de vouloir s’assurer contre les loyers impayés, surtout lorsque votre crédit immobilier n’est pas encore remboursé ! Une grande partie des propriétaires bailleurs souscrivent donc une assurance loyers impayés (ou GLI) pour garantir leurs revenus locatifs.
Les procédures de recouvrement et d’expulsion des locataires mauvais payeurs sont longues et fastidieuses, et l’assurance GLI permet a minima d’être remboursé des loyers en retard ! Certains contrats incluent même une assistance juridique pour vous accompagner dans les démarches.
Le prix d’une assurance loyers impayés est calculé en fonction du logement et du montant du loyer. En moyenne, comptez entre 2 % et 5 % du loyer mensuel, charges comprises : pour un logement avec un loyer de 750 € par mois par exemple, les cotisations mensuelles seront fixées entre 15 € et 35 €.
Bonne nouvelle : les cotisations d’assurance loyers impayés peuvent être déduites de vos revenus fonciers dans votre déclaration d’impôts.
Pour réduire vos charges tout en sécurisant vos revenus locatifs, vous pouvez opter pour la garantie Visale, ou bien demander un garant à votre locataire. Attention, ces dispositifs ne sont pas cumulables avec une assurance loyers impayés, vous devrez donc faire un choix !
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Si les charges locatives peuvent faire peur, sachez qu’en tant que propriétaire bailleur vous avez la possibilité de récupérer une partie de ces charges en les refacturant à votre locataire. Cette refacturation prend la forme de charges ajoutées au loyer mensuel.
Seules certaines charges sont considérées comme des charges récupérables auprès d’un locataire : la liste est strictement encadrée par la loi. On retrouve donc :
Si la copropriété emploie un gardien ou un concierge, on distingue deux cas de figure :
Lorsque le montant des charges appliquées au loyer est sous-évalué et ne suffit pas à couvrir les dépenses réelles du propriétaire, il est possible de faire une régularisation des charges annuelle pour récupérer le manque à gagner.
Attention, cette régularisation est soumise à certaines règles ! Pour une location vide, la régularisation des charges ne peut se faire qu’au moment du renouvellement du bail. Si le logement est loué meublé et que les charges sont payées de façon forfaitaire, aucune régularisation ne sera possible.
Un décompte des charges et des justificatifs doivent obligatoirement être mis à disposition du locataire par mail ou par courrier.
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