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Vous ne savez pas comment calculer le nombre de pièces de votre logement pour vos impôts ou votre assureur ? On vous explique tout en détail !
Par Luko
Tous les frais et taxes inhérents aux résidences secondaires
Même si vous n’occupez votre résidence secondaire qu’une petite partie de l’année, certaines taxes et impôts doivent tout de même être réglés. Taxe d’habitation, taxe foncière, impôts locaux : on fait le point sur les frais à prévoir dans son budget annuel.
Si la majorité des Français bénéficie désormais d’une exonération de la taxe d’habitation, ce n’est pas le cas pour les propriétaires d’une résidence secondaire. En effet, la suppression progressive de cette taxe d’ici 2023 ne concerne que les résidences principales.
La taxe d’habitation sera d'ailleurs renommée « Taxe d’habitation sur les résidences secondaires » (THRS).
Une exonération peut toutefois être demandée auprès de votre centre des impôts, dans certains cas très particuliers :
Dans certaines communes situées en zone tendue, une majoration de 5 % à 60 % peut même être appliquée sur la taxe d’habitation des résidences secondaires si la TLV (Taxe sur les Logements Vacants) est appliquée.
Pour savoir si votre résidence secondaire est située en zone tendue, utilisez le simulateur mis en place par le gouvernement.
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La taxe foncière est un impôt dû par tous les propriétaires possédant un bien immobilier au 1er janvier de chaque année, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire.
Le montant de la taxe foncière est calculé en fonction de la valeur locative cadastrale du bien, soit le montant du loyer annuel qui pourrait être perçu si le logement était mis en location. Ce montant, déterminé par l’administration fiscale chaque année, est bien évidemment théorique.
Dans certains cas de figure, il est possible d’être exonéré de la taxe foncière pour sa résidence secondaire :
Le propriétaire d’une résidence secondaire peut également être exonéré de la taxe foncière s’il a plus de 75 ans, ou s’il est titulaire d’une allocation de solidarité (AAH, ASPA ou ASI). Un plafond de revenu ne doit toutefois pas être dépassé pour en bénéficier.
En plus de la taxe foncière et la taxe d’habitation, le propriétaire d’une résidence secondaire doit également s’acquitter des impôts locaux fixés par la commune dans laquelle est situé le bien.
C’est le cas par exemple de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, et de la taxe sur les logements vacants.
Si le propriétaire règle déjà la redevance audiovisuelle pour sa résidence principale, il n’aura pas à la régler une deuxième fois pour sa résidence secondaire.
Comme vu précédemment, la TLV peut être appliquée par les communes situées en zone tendue (c’est-à-dire lorsque l’offre de logement est largement inférieure à la demande). Cette taxe concerne tous les propriétaires (ou usufruitiers) dont le logement est inoccupé depuis plus d’un an.
Une exonération est possible dans les cas suivants :
Pour commencer, sachez qu’il n’est pas possible de souscrire un prêt aidé pour acheter une résidence secondaire. Ensuite, tout comme les résidences principales, les résidences secondaires entrent dans le calcul de l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière).
Concernant la fiscalité, il n’existe pas d’exonération fiscale prévue si vous souhaitez mettre votre résidence secondaire en location. Les loyers perçus doivent donc être déclarés au titre des revenus fonciers dans votre déclaration d’impôts.
Deux régimes d’imposition peuvent être choisis :
Il existe également un régime d’imposition spécifique pour les meublés de tourisme, les gîtes et autres chambres d’hôtes. Vous pouvez bénéficier d’un abattement de 71 %, à condition que les revenus fonciers engendrés par votre bien ne dépassent pas le plafond de 176 200 €.
En cas de revente de votre résidence secondaire, vous serez imposable sur la plus-value effectuée, selon les taux suivants :
Attention, une surtaxe d’une valeur de 2 % à 6 % pourra être appliquée si le montant de la plus-value excède les 50 000 €.
Toutefois, une exonération du taux d’imposition peut être demandée si le logement est détenu depuis plus de 22 ans. Pour être exonéré des prélèvements sociaux, il faudra attendre 30 ans.
Il est possible de faire baisser le montant de vos impôts sur la plus-value en déduisant le coût des travaux de rénovation du logement de son prix de vente.
Une résidence secondaire est souvent un investissement qui a pour but de devenir une maison de famille, ou d’être léguée à ses enfants. Pour éviter à ses derniers d’avoir à régler des frais de succession, il est possible de faire une donation de son vivant.
Un abattement d’impôt de 100 000 € est possible tous les 15 ans. En d’autres termes, vous pouvez donner jusqu’à 100 000 € à vos enfants tous les 15 ans, sans avoir de taxes à payer dessus !
Si vous choisissez une transmission en nue-propriété, vous conservez la jouissance du bien jusqu’à votre décès, et les droits de donation de vos enfants seront réduits.
La donation peut tout à fait se faire en pleine propriété, mais elle sera alors moins avantageuse puisque les droits de donation ne feront l’objet d’aucune réduction.
Pour faciliter la transmission d’un bien immobilier à vos enfants ou vos ayants droit, pourquoi ne pas vous tourner vers l’achat d’une résidence secondaire en SCI ? Avec ce type de montage financier, les coûts de transmission sont réduits, et la gestion immobilière est également plus simple.
Voir aussi :
Oui, la taxe d’habitation est toujours due pour les résidences secondaires, car sa suppression progressive d’ici 2023 ne concerne que les résidences principales.
Le propriétaire d’une résidence secondaire doit s’acquitter de la taxe d’habitation, de la taxe foncière, de la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères et de la taxe sur les logements vacants si cette dernière est appliquée par sa commune.
La taxe d’habitation n’est pas due si le logement n’est pas habitable, si le lieu de travail du propriétaire l’oblige à occuper sa résidence secondaire plutôt que sa résidence principale, ou dans le cas d’un départ en maison de retraite qui transforme la résidence principale en résidence secondaire.
Elle est fixée par l’administration fiscale et calculée en fonction de la valeur locative cadastrale du bien, c’est-à-dire le montant annuel que pourrait toucher le propriétaire s’il mettait sa résidence secondaire en location.
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