Comprendre l’achat en VEFA
Toutes les clés pour comprendre les avantages et les garanties de l’achat en VEFA.
Par Luko
Dans la vente en viager deux modalités sont possibles : l’usufruit ou le droit d’usage et d’habitation (DUH).
Le droit d’usage et d’habitation est utilisé dans le cas d’une vente en viager occupé. Il revêt de nombreux avantages, tant pour la personne qui met son bien en viager que pour l’acheteur.
Le droit d’usage et d’habitation est utilisé principalement dans la vente en viager. Il s’agit d’une option plus restrictive que l'usufruit : le vendeur peut habiter dans le logement qu’il met en viager et l’utiliser pour ses besoins.
Cependant, le DUH interdit au vendeur de mettre en location son bien. Il dispose simplement des mêmes droits qu’un locataire classique. Il peut donc jouir du bien comme il l’entend tout en payant seulement des charges locatives.
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Le fait de vendre son bien en viager et de disposer d’un droit d’usage et d’habitation a quelques avantages :
Le gros avantage de l’usufruit en viager ? Disposer du choix entre habiter dans le bien ou le mettre en location, tout en bénéficiant de rentes. Ces dernières ne sont imposées qu’en partie : par exemple à 70% pour un premier versement à moins de 50 ans, 50% entre 50 et 59 ans et 40% entre 60 et 69 ans.
Mais l’usufruit a également des inconvénients comme le paiement de plus de charges, telles que celles d’entretien, de copropriétés ou encore les taxes foncière et locatives.
Le choix entre l’une ou l’autre solution dépend, avant tout, de vos projets de vie :
La décote d’habitation du DUH est calculée pour refléter la valeur réelle du bien en viager pour l’acheteur. Elle correspond à la baisse de la valeur du bien qui découle de son occupation par le vendeur. En effet, malgré l’entretien, le logement subit une usure inévitable au fil du temps. Il présente donc moins de valeur à l’achat, d’où la décote.
La décote d’habitation représente environ 60% du prix du bien, mais cela varie en fonction de l’âge de l’occupant. Plus il est jeune, plus cette décote sera importante puisqu’il est susceptible d’y habiter plus longtemps, son espérance de vie étant plus grande que pour un vendeur plus âgé.
Cette décote, non présente dans l’usufruit, est avantageuse pour l’acheteur qui profite d’un bien à moindre coût même s’il ne peut l’occuper dans l’immédiat.
Les barèmes de décote en fonction de l’âge sont disponibles auprès des professionnels du viager : notaires et agences spécialisées.
L'assurance habitation est généralement souscrite par l'occupant, donc dans le cas d'un DUH, c'est au vendeur de s'assurer, car il conserve le droit d'habiter la maison. Cette assurance doit couvrir les dommages matériels (incendie, dégâts des eaux, etc.) et la responsabilité civile.
Du côté de l'acheteur, il est également recommandé de souscrire une assurance pour se protéger contre les éventuels risques liés à la propriété, comme les problèmes de structure du bâtiment ou d'autres problèmes qui ne sont pas généralement couverts par l'assurance habitation standard.
Dans le cas d'un bien en viager occupé au titre du DUH, votre statut sera équivalent à celui d'un locataire. Il faudra donc remplacer votre contrat actuel par un contrat d'assurance habitation locataire qui devra comprendre à minima la garantie risques locatifs, c'est-à-dire les garanties pour les dégâts des eaux, incendie et explosion. Du côté de l'acheteur, il est également recommandé de souscrire une assurance propriétaire non occupant pour assurer son viager en se protégeant contre les éventuels risques liés à la propriété. À noter que cette assurance est obligatoire pour tous les logements situés en copropriété, conformément à la loi Alur.
Quelle assurance pour son DUH ?
Dans le cas d’un bien en viager occupé au titre du DUH, votre statut sera équivalent à celui d’un locataire aux yeux de l’assurance. Il faudra donc modifier votre contrat d’assurance habitation de propriétaire occupant à occupant non propriétaire. De son côté, l’acheteur pourra souscrire une assurance propriétaire non-occupant pour assurer son viager.
Voir aussi :
Le droit d'usage et d'habitation en viager est une vente où l'acheteur verse une rente au vendeur qui conserve le droit d'habiter la propriété jusqu'à son décès.
L'usufruit permet d'utiliser le bien et d'en tirer des revenus, tandis que le droit d'usage et d'habitation ne permet qu'à l'habitant d'utiliser le bien, sans en tirer des revenus.
Le montant de la rente viagère est basé sur la valeur du bien, l'âge et l'espérance de vie du vendeur, ainsi que les conditions du marché immobilier.
Après le décès du vendeur, le droit d'usage et d'habitation prend fin, et l'acheteur devient plein propriétaire du bien.
Cet article a été confectionné avec beaucoup de soin et d’attention par nos experts afin de vous offrir un éclairage sur le monde de l’assurance. Néanmoins, celui-ci n’a pas vocation à se soustraire aux conseils de professionnels juridiques et immobiliers.
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