Comprendre l’achat en VEFA
Toutes les clés pour comprendre les avantages et les garanties de l’achat en VEFA.
Par Luko
Le bail mobilité s’adresse aux locataires qui cherchent à se loger pour une courte durée.
Le bail mobilité est un bail locatif de courte durée, compris entre un et dix mois. Il s’adresse surtout aux locataires qui cherchent à se loger pour un laps de temps réduit : études, stage, formation professionnelle, mission ponctuelle ou mutation le temps de trouver un logement plus pérenne.
Le bail mobilité est un contrat de location provisoire. Sa durée est d’un mois minimum, et de dix mois maximum : il n’est ni renouvelable ni reconductible. La rédaction d’un avenant est possible pour rallonger sa durée, mais cette dernière ne doit pas excéder les dix mois.
Le montant du loyer est librement fixé par le propriétaire, sauf dans certaines zones qui sont réglementées :
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Le bail mobilité est réservé aux personnes qui doivent changer de région, de département ou de ville pour des motifs professionnels ou pour leurs études, et qui sont à la recherche d’un logement temporaire :
Il n’y a aucune condition d’âge ou de revenus. Cependant, comme toute location, le bailleur ou l’agent immobilier peuvent exiger un dossier de location et des justificatifs : document d’identité, justificatif de domicile, de situation professionnelle (contrat de travail, attestation de stage…) et de revenus (fiche de paie…).
Le logement loué doit constituer la résidence principale du locataire.
Qu’il soit vide ou meublé, le logement doit être décent. C’est-à-dire afficher une surface minimale d’au moins 9 m2 et une hauteur d’au moins 2,20 mètres. Il ne doit pas nuire à la santé et à la sécurité des occupants, et être exempt d’animaux nuisibles (souris ou rats, termites et autres insectes xylophages).
Il doit aussi bénéficier d’une performance énergétique minimale, et afficher au moins une classe E sur son DPE.
Dès 2023, la location des logements mal isolés, appelés passoires thermiques, sera interdite.
Enfin, certains équipements sont indispensables : chauffage, alimentation en eau potable, coin cuisine, système d’évacuation des eaux usées, installation sanitaire intérieure et réseau électrique en état de fonctionnement.
Si le logement est meublé, il doit comporter le mobilier suivant :
Pour le propriétaire bailleur, le bail mobilité n’apporte aucun changement par rapport à la location meublée classique. Les revenus fonciers sont toujours déclarés en BIC, les bénéfices industriels et commerciaux.
Il y a deux types d’imposition possibles :
Pour être valide, le contrat de bail mobilité doit comporter certaines mentions obligatoires :
Dans le cas d’un bien loué au sein d’une copropriété, le bail doit contenir les mêmes mentions que pour un logement individuel. En plus vous devrez joindre un extrait du règlement de copropriété : la répartition des charges de copropriété et leur nature, les règles de vie ainsi que l’utilisation des parties communes.
En tant que propriétaire, le bail mobilité vous engage jusqu’à la fin du bail. Mais vous n’aurez pas besoin de donner congé au locataire, puisque le terme du bail est automatique.
En revanche, le locataire peut quitter le logement lorsqu’il le souhaite, en respectant un préavis d’un mois
Au cas où les deux parties souhaiteraient poursuivre la location au-delà des dix mois autorisés, il est possible d’établir un bail classique sans contraintes de durée.
Comme pour toute location, le locataire doit souscrire une assurance qui comprend au moins les garanties responsabilité civile, dégât des eaux et incendie/explosion. C’est ce que l’on appelle les risques locatifs.
Même si elle n’est obligatoire que pour les logements situés en copropriété, une assurance PNO est fortement recommandée si vous êtes propriétaire-bailleur. Vous protégerez ainsi votre logement en cas d’absence d’assurance du locataire, ou dans les périodes de vacance locative.
Enfin une assurance loyers impayé (GLI) peut être utile si votre y locataire est éligible. Pour cela, il doit disposer d’une situation professionnelle stable et de revenus au moins 2,85 fois supérieurs au montant du loyer mensuel.
Il est aussi possible d’avoir recours à la garantie Visale. Ce dispositif de cautionnement permet le paiement du loyer à la place du locataire défaillant. Il est gratuit, mais soumis à conditions : par exemple, si le locataire a plus de 30 ans, la demande doit être effectuée dans les six mois après sa prise de fonction ou mutation.
Les avantages sont plus conséquents pour le locataire que pour le bailleur, qui ne peut notamment pas régulariser les charges ou augmenter le loyer en cours de bail.
Parmi les avantages pour le propriétaire-bailleur on peut citer :
Il existe aussi des inconvénients :
Si ce système est intéressant, le fait de changer souvent de locataire peut aussi s’avérer pénible à la longue. En effet, il engendre de nombreuses démarches administratives : remise en état du logement, recherche de locataires, signature du bail…
Les avantages pour le locataire sont assez nombreux :
Principal inconvénient du bail mobilité pour le locataire ? Il est de courte durée et non reconductible. Cela peut être gênant si le logement est plaisant. Il reste cependant possible de négocier avec le propriétaire pour convertir le bail en bail classique à l’issue des dix mois.
Ce dernier peut accepter si l’entente est cordiale, que les loyers sont payés en temps et en heure et que le locataire compte rester quelques années. C’est le gage de revenus réguliers sans changer d’occupant tous les dix mois.
Le bail mobilité est un type de contrat de location spécifique destiné aux personnes en situation de mobilité professionnelle, en formation, en études supérieures, en contrat d'apprentissage ou en stage. Sa durée est flexible, allant de 1 à 10 mois, et non renouvelable.
Le bail mobilité offre une flexibilité pour le locataire et le propriétaire. Le locataire n'a pas à s'engager pour une longue durée et le propriétaire peut récupérer son bien à l'issue de la période définie. De plus, il ne nécessite pas de dépôt de garantie.
Le bail mobilité est destiné aux personnes en situation de mobilité, c'est-à-dire celles qui sont en formation professionnelle, en études supérieures, en contrat d'apprentissage, en stage ou en mission temporaire dans le cadre de leur activité professionnelle.
Le propriétaire doit fournir un logement décent et meublé. Il doit également souscrire une assurance loyers impayés spécifique. Il ne peut demander aucun dépôt de garantie, mais il peut demander une caution. Le propriétaire doit aussi s'assurer que le locataire remplit les conditions pour bénéficier d'un bail mobilité.
Cet article a été confectionné avec beaucoup de soin et d’attention par nos experts afin de vous offrir un éclairage sur le monde de l’assurance. Néanmoins, celui-ci n’a pas vocation à se soustraire aux conseils de professionnels juridiques et immobiliers.
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