
Le syndicat des copropriétaires
Syndicat des copropriétaires : présentation, rôle, membres et responsabilités.

Par Luko by Allianz Direct
Syndic : tout comprendre sur son rôle au sein de la copropriété.
Le syndic de copropriété est un acteur clé du bon fonctionnement d’un immeuble en copropriété. Qu’il soit professionnel ou bénévole, son fonctionnement est strictement encadré par la loi et ses responsabilités sont clairement définies. En cas de litige ou de manquement à ses obligations, des recours existent pour les copropriétaires. Découvrez en détail les missions du syndic, ses obligations légales et les solutions possibles en cas de désaccord.
Le syndic de copropriété est un organe essentiel à la copropriété. Il est chargé de représenter le syndicat des copropriétaires et d’assurer la gestion administrative, financière et technique de l’immeuble. Il veille au bon entretien des parties communes, exécute les décisions votées en Assemblée Générale, et gère les contrats, les sinistres et les urgences du quotidien.
Oui, le syndic est obligatoire dans toute copropriété, quelle que soit sa taille. C'est la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 qui a instauré cette obligation. Divisé en cinq grands chapitres, ce texte prévoit notamment la manière dont la copropriété doit s'organiser, la répartition des charges ou encore le rôle du syndicat des copropriétaires.
Il est donc impossible de faire partie d’une copropriété sans syndic ! Toutefois, dans certains cas, la copropriété peut ne pas avoir de syndic si, par exemple, il a été révoqué sans que ne soit décidée la nomination d'un nouvel organe. Cependant, cet état de fait ne peut durer et il est du devoir d'un ou de plusieurs copropriétaires de convoquer une Assemblée Générale de copropriété pour voter la désignation du nouveau syndic.
Si aucun syndic n'est nommé, il faut saisir un juge qui va choisir un administrateur provisoire qui va gérer la copropriété et convoquer une Assemblée Générale en vue de choisir un nouveau syndic.
Un syndic peut être une personne morale ou physique. On distingue 4 types de syndics : le syndic professionnel, le syndic non professionnel (ou bénévole), le syndic coopératif géré par les copropriétaires eux-mêmes et enfin le néo-syndic, une solution 100 % en ligne offrant une gestion dématérialisée.
C’est la forme de syndic la plus courante. Les copropriétaires confient la gestion de leur immeuble à une société externe et privée payée par la copropriété. Souvent, il s'agit d'agences immobilières ou promoteurs immobiliers qui exercent également l'activité de syndic.
Attention, les honoraires peuvent être élevés car ils sont souvent définis en fonction de la taille de la résidence et du nombre de copropriétaires !
Un seul copropriétaire, désigné par le syndicat des copropriétaires lors d’une Assemblée Générale, endosse le rôle de syndic bénévole. Contrairement à ce que son nom suppose, le syndic bénévole peut toucher une compensation financière, mais cette dernière doit être accessoire.
La copropriété fait ainsi des économies sur le paiement des charges, mais les responsabilités sont nombreuses et les missions peuvent être chronophages pour une seule personne !
Son fonctionnement est similaire à celui du syndic bénévole, à une différence près. Le rôle de syndic n’est pas assuré par une seule personne, mais par le syndicat des copropriétaires, représenté par le président du conseil syndical. Les rôles sont répartis selon les affinités de chacun et il n’y a pas d’honoraires à verser.
Ce sont des syndics 100 % en ligne. Toute la gestion de l’immeuble est pilotée via une plateforme mise à disposition à la fois des copropriétaires et des professionnels s’occupant de la gestion comptable, des impayés ou encore des travaux à réaliser. Parmi ces néo-syndics, on peut citer Matera ou Bellman.
Vous souhaitez recevoir nos conseils et bons plans ?
Inscrivez vous à notre newsletter pour recevoir le meilleur de Luko dans votre boîte mail.
Le syndic de copropriété est chargé d’administrer l’immeuble, d’assurer l’entretien des parties communes, de gérer les finances, de faire respecter le règlement de copropriété et d’exécuter les décisions votées en Assemblée Générale. Il agit au nom du syndicat des copropriétaires et coordonne les prestataires intervenant dans la résidence.
En effet, les missions du syndic de copropriété sont multiples, tout comme ses obligations envers les copropriétaires. Son rôle est essentiel puisqu’il fait le relais entre le syndicat des copropriétaires et différents intervenants : artisans, agents d’entretien, ouvriers du bâtiment, etc.
Attention, le syndic gère tout ce qui est relatif aux parties communes de l’immeuble et à la vie de la copropriété ! En cas de problème dans votre logement ou dans vos parties privatives, vous devrez contacter directement votre bailleur si vous êtes locataire ou un artisan si vous êtes propriétaire.
Le syndic doit gérer tout ce qui a trait aux finances et à la comptabilité de la copropriété. Il établit le budget prévisionnel de la copropriété, soumis au vote en Assemblée Générale. Pour gérer les finances, un compte bancaire dédié doit être ouvert au nom du syndicat des copropriétaires.
Il doit par exemple :
Le syndic est en charge de toute l’administration de l’immeuble. C’est donc à lui de faire respecter le règlement de la copropriété par tous les habitants et de veiller à ce que les décisions prises en Assemblée Générale soient appliquées.
C’est aussi au syndic de souscrire les différents contrats d’eau, de gaz ou d’électricité pour les parties communes.
La gestion administrative que doit réaliser le syndic de copropriété passe aussi par d'autres actions :
Le syndic doit convoquer au minimum une fois par an l'Assemblée Générale pour faire voter le budget prévisionnel de la copropriété. Un courrier de convocation doit être envoyé avec l’ordre du jour à tous les copropriétaires, au minimum 21 jours avant la date prévue. À l’issue de cette assemblée, le syndic doit faire parvenir aux copropriétaires un procès-verbal reprenant toutes les décisions prises, dans un délai d’un mois maximum.
Veiller au bon entretien et à la conservation de l’immeuble est aussi une des missions principales du syndic de copropriété. Son rôle est primordial, puisque c’est à lui d’organiser et de superviser les travaux d’entretien courants et les petites réparations de la copropriété.
C’est également au syndic de veiller à ce que les parties communes soient bien entretenues, en faisant appel à une société spécialisée dans le ménage d’immeuble par exemple.
Enfin, le syndic est en charge du bon fonctionnement des équipements communs, comme les ascenseurs, les portes sécurisées, le portail du garage souterrain ou la chaudière collective par exemple. En cas de problème au niveau de ces équipements, les copropriétaires doivent prévenir le syndic, qui s’occupera alors de faire intervenir un artisan.
Pour les travaux plus importants comme un ravalement de façade, un vote des copropriétaires en Assemblée Générale est nécessaire. Dans ce cas, le syndic devra mettre en œuvre les travaux selon les conditions définies lors du vote (choix du prestataire, budget alloué, etc.), suivre l’avancement du chantier et valider l’intégrité des travaux réalisés.
Le syndic a l’obligation de remplir et de tenir à jour le carnet d’entretien de l’immeuble qui regroupe les informations de maintenance et les travaux effectués. Il doit pouvoir le présenter aux copropriétaires à tout moment.
Si la copropriété engage du personnel, comme un gardien, un jardinier ou un concierge par exemple, ces derniers sont légalement les employés du syndicat des copropriétaires. Cependant, pour des questions de gestion administrative, ils sont sous la responsabilité du syndic.
En effet, c’est ce dernier qui leur fait passer des entretiens d’embauche et leur délivre les consignes assignées à leur poste par exemple.
En revanche, le syndic ne peut pas embaucher de personnel supplémentaire de son propre chef : chaque nouveau poste doit être voté et validé par le syndicat des copropriétaires en Assemblée Générale.
C’est également au syndic que revient la tâche d’éditer et d’envoyer les fiches de paie de chaque salarié de la copropriété, de rédiger les contrats de travail et de gérer les remplacements si l’un d’eux est absent pour cause de maladie, de vacances ou de congé maternité par exemple.
Le syndic doit pouvoir transmettre certains documents administratifs aux copropriétaires sur simple demande de leur part. Si le syndic de copropriété ne respecte pas son obligation de réponse dans un délai d’un mois lorsqu’un copropriétaire lui demande un document, une pénalité de 15 € par jour de retard sera appliquée sur ses honoraires.
De plus, comme mentionné dans l’article 18 de la loi Alur, tous les syndics professionnels sont désormais dans l’obligation de fournir aux copropriétaires une plateforme extranet pour pouvoir consulter différents documents essentiels en ligne.
Cette obligation ne s’applique pas aux syndics bénévoles ou coopératifs.
Parmi ces documents, listés dans le décret ELAN du 23 mai 2019, on retrouve :
Cet extranet doit être sécurisé et accessible grâce à des identifiants uniques. Chaque copropriétaire doit pouvoir consulter à tout moment le montant des charges attribué à son lot, sa participation au fonds de travaux ou encore les différents appels de fonds reçus.
Cependant, certaines informations — comme les relevés de compte du syndicat des copropriétaires, les bilans comptables ou la carte professionnelle du syndic par exemple — ne peuvent être consultées que par le conseil syndical.
Enfin, le syndic de copropriété a un devoir de conseil envers les copropriétaires : il se doit de les avertir en cas de prises de décisions qui vont à l’encontre de textes de loi, ou qui ne sont tout simplement pas dans l’intérêt de la copropriété.
En revanche, le syndic n’a en aucun cas le pouvoir d’influencer ou de refuser les décisions prises en Assemblée Générale par les copropriétaires.
Ce devoir de conseil est d’autant plus important pour les syndics professionnels, puisqu’ils sont censés être au fait de la réglementation en vigueur ainsi que des règles de vie de la copropriété.
En cas de manquement à ce devoir, le syndic engage sa responsabilité ! Si les syndics professionnels ont obligatoirement une assurance responsabilité civile pour se couvrir, ce n’est pas le cas pour les syndics gérés par les copropriétaires eux-mêmes. Pour mettre en place ce type de syndic, il est donc fortement recommandé de souscrire une assurance copropriété qui inclut une garantie responsabilité civile pour le syndic bénévole.
Le syndic fonctionne comme le gestionnaire exécutif de la copropriété. Il met en œuvre les décisions votées en Assemblée Générale, tient la comptabilité, gère les contrats et supervise l’entretien de l’immeuble. Il rend compte de sa gestion chaque année devant les copropriétaires et agit dans l’intérêt collectif, selon un cadre légal strictement défini.
Le syndic n'est pas désigné de la même manière selon qu'il s'agit d'une copropriété existante ou d'une nouvelle entité. Dans une copropriété existante, les copropriétaires choisissent leur syndic à la majorité. Pour une nouvelle copropriété, un syndic provisoire est nommé dans le règlement, puis confirmé ou remplacé lors de la première assemblée.
La relation entre le syndic et la copropriété est régie par un contrat type. Son contenu est réglementé par le décret n° 67-223 du 17 mars 1967 et plus particulièrement son article 29. Ce contrat stipule notamment la durée du mandat du syndic, les conditions d'exécution de ses missions et de sa rémunération forfaitaire annuelle.
La rémunération du syndic professionnel est composée de deux éléments principaux : un forfait pour la gestion courante et des honoraires spécifiques qui sont réglementés. Un syndic bénévole ou coopératif ne perçoit aucune rémunération. Cependant, s'il engage des frais pour la gestion de la copropriété, il peut être remboursé sur son budget.
Le montant du forfait annuel du syndic professionnel est voté en Assemblée Générale et précisé dans le contrat type. Les prestations incluses dans ce forfait sont strictement encadrées. Toute prestation particulière (par exemple, gestion d’un sinistre complexe ou suivi de gros travaux) peut faire l’objet d’honoraires supplémentaires, à condition qu’ils soient prévus et validés par les copropriétaires.
Le syndic professionnel a l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro). Elle couvre les dommages causés à des tiers du fait d’une négligence, d’une erreur ou d’un défaut d’entretien dans les parties communes, dont il a la charge en tant que représentant légal.
Cela peut être par exemple la chute d'une tuile du toit qui vient endommager une voiture garée dans la rue ou une marche d'escalier endommagée sur laquelle glisse un propriétaire qui se casse la jambe.
Pour un syndic bénévole, l'assurance responsabilité civile est facultative. Elle est toutefois indispensable en cas d'erreur ou d'accident. En l'absence de couverture, le syndic bénévole ou coopératif peut se retrouver avec des grosses sommes d'argent à régler pour indemniser des tiers.
La forme de syndic à privilégier est fonction de vos attentes, du budget disponible, de la taille de la résidence et aussi de l'entente entre les copropriétaires. Syndic professionnel, bénévole ou coopératif : chaque formule a ses avantages. Il faut comparer les offres, vérifier les garanties, et recueillir des avis pour faire un choix éclairé.
Par exemple, si l'immeuble comprend beaucoup de lots et que les occupants se contentent de se croiser sans avoir tissé de liens particuliers, il vaut mieux opter pour un syndic professionnel. Cela coûte plus cher, mais la gestion sera déléguée à une tierce personne.
Au contraire, si c'est une petite copropriété et que tout le monde est en accord sur la gestion, un syndic bénévole ou coopératif peut être une option intéressante. Cela à condition de bien définir les tâches de chacun et de se faire aider pour les points juridiques.
Si le choix s'oriente plus vers un syndic professionnel, il y a quelques points importants à vérifier :
N'hésitez pas à prendre contact avec d'autres copropriétaires dans des résidences gérées par le syndic visé pour avoir leur opinion. Vous pouvez aussi consulter des avis sur internet. La plupart des syndics ont des fiches Google My Business sur lesquelles chacun peut laisser une note et son point de vue.
En cas de litige avec son syndic, il faut d’abord lui adresser une réclamation écrite. Si cela ne suffit pas, on peut saisir le conseil syndical, puis engager une médiation. En dernier recours, un copropriétaire peut intenter une action en justice pour manquement à ses obligations ou demander sa révocation en assemblée générale.
Que ce soit à cause d’une mauvaise gestion, d’erreurs administratives ou d’un manquement à ses obligations en cas de sinistre, la responsabilité d'un syndic peut être mise en cause par le conseil syndical ou par un copropriétaire. En effet, il peut arriver qu'un problème arrive avec son syndic même si la majorité du temps, tout se passe bien.
Quelle que soit la situation, il est toujours recommandé de chercher une conciliation à l’amiable pour éviter les frais de justice. Commencez donc par envoyer une lettre de mise en cause à votre syndic en lui exposant les faits, les actions à mener ainsi qu’un délai de réalisation raisonnable.
Il faut toujours envoyer ce type de courrier en recommandé avec accusé de réception pour garder une trace de vos échanges et avoir une preuve de la date de réception de votre lettre par le syndic ! Ce dernier dispose de 8 jours pour répondre.
En parallèle, une médiation peut être tentée par l’intermédiaire du conseil syndical.
Si aucun recours à l’amiable n’est trouvé ou si la médiation n’aboutit pas, il est alors possible d’engager une procédure juridique. Selon la nature ou le montant de votre litige, deux juridictions peuvent être saisies :
Les copropriétaires peuvent décider de lancer une action collective, en passant par le syndicat des copropriétaires. Dans ce cas, les frais de justice seront partagés entre tous les copropriétaires.
Il est également possible de lancer une procédure individuelle. Si leur contrat d’assurance le prévoit, les copropriétaires peuvent faire appel à leur protection juridique et demander une prise en charge des honoraires d’avocat si besoin.
Pour changer de syndic de copropriété, il faut attendre l'expiration de son mandat. En général, le mandat d’un syndic de copropriété est de 3 ans renouvelables. Il est toutefois possible de révoquer un syndic en cours de route si des fautes graves sont constatées.
Attention toutefois, la démarche est compliquée et peut se retourner contre les copropriétaires si le syndic décide de porter l'affaire devant les tribunaux. Seuls certains motifs sont recevables pour résilier un mandat de syndic avant son échéance :
À ces situations s’ajoutent également les cas de fraude ou de détournement de fonds de la part du syndic.
Si vous êtes dans un de ces cas de figure, voici la marche à suivre pour changer de syndic au plus vite :
Le syndic actuel ne peut pas refuser de convoquer une Assemblée Générale pour sa révocation : cela constitue également une faute grave !
Attention, car dès que la révocation du syndic actuel est votée, le contrat prend fin automatiquement : il est donc indispensable de nommer un nouveau syndic pendant cette même Assemblée Générale !
L’Assemblée Générale (AG) de copropriété est la réunion annuelle au cours de laquelle les copropriétaires prennent toutes les décisions importantes concernant la gestion de l’immeuble. C’est un rendez-vous obligatoire, organisé par le syndic, qui permet de valider les comptes, voter les travaux ou encore élire les représentants de la copropriété.
Elle est essentielle car aucune décision importante ne peut être prise sans. L’Assemblée Générale de copropriété peut être ordinaire ou extraordinaire selon la nature des décisions à prendre :
Tous les copropriétaires peuvent participer, en personne ou par procuration. Le vote appartient au propriétaire du lot, avec des règles spécifiques pour les couples mariés, indivisions ou démembrements.
Le vote par correspondance est aussi possible, via un formulaire joint à la convocation.
Envoyée au moins 21 jours avant la date de l’AG, la convocation précise l’ordre du jour et contient les documents utiles à la prise de décision. Seuls les sujets à l’ordre du jour peuvent faire l’objet d’un vote.
Les décisions sont prises selon des règles de majorité, sous la supervision du syndic et d’un président de séance.
Le procès-verbal d’assemblée générale consigne officiellement les décisions votées. Rédigé par le syndic, il mentionne les résultats détaillés des votes, les oppositions, les abstentions, et incidents techniques éventuels. Signé par les responsables de séance, il est transmis sous un mois.
Les décisions relatives à l’usage de l’immeuble doivent être affichées dans les parties communes pour informer tous les occupants.
Un copropriétaire opposant ou absent peut contester une décision d’AG dans un délai de deux mois suivant la notification du procès-verbal. Il doit prouver une irrégularité de fond (décision contraire à la loi ou au règlement de copropriété) ou de forme (convocation tardive, défaut d’information).
Le recours se fait devant le tribunal contre le syndicat des copropriétaires. Le juge peut annuler la décision et accorder des dommages et intérêts, ou rejeter la demande et condamner le plaignant si elle est jugée abusive.
Les fautes graves incluent la non-exécution des décisions votées en Assemblée Générale, la mauvaise gestion des comptes, l’absence de souscription à une assurance obligatoire, un manquement à l’entretien courant ou une négligence dans la gestion d’un sinistre. Ces fautes peuvent justifier une révocation pour manquement à ses obligations.
Oui, tout copropriétaire peut contacter directement le syndic, notamment pour signaler un dysfonctionnement, demander une intervention ou obtenir un document. Toutefois, pour des sujets collectifs, il est préférable de passer par le conseil syndical afin de centraliser les demandes et d’en assurer un meilleur suivi.
Le syndic planifie et met en œuvre les travaux votés en Assemblée Générale. Il consulte les entreprises, obtient les devis, lance les appels d’offres si nécessaire et suit l’exécution du chantier. Il veille aussi au respect du budget, des délais et informe les copropriétaires de l’avancée des travaux.
Oui, si l’ascenseur est en panne, le syndic est responsable et doit intervenir rapidement. Il est responsable de l’entretien des équipements communs. Un manquement à cette obligation peut engager sa responsabilité.
Non, un copropriétaire seul ne peut pas convoquer une Assemblée Générale. En revanche, il peut demander au conseil syndical ou au syndic d’inscrire un point à l’ordre du jour d’une prochaine AG. Une AG extraordinaire peut être demandée par un ou plusieurs copropriétaires représentant au moins 25 % des voix.
Oui, le syndic doit collaborer avec le conseil syndical et le réunir aussi souvent que nécessaire, notamment pour la préparation du budget, la sélection des devis ou le suivi de travaux. La fréquence et les modalités de ces réunions peuvent être fixées dans le règlement de copropriété ou décidées en AG.
Articles liés
Le syndicat des copropriétaires
Syndicat des copropriétaires : présentation, rôle, membres et responsabilités.
Par Luko by Allianz Direct
Les obligations du syndic en cas de sinistre
Que doit faire le syndic en cas de sinistre, et comment engager sa responsabilité en cas de faute ?
Par Luko by Allianz Direct
Comment sortir d'une copropriété horizontale ?
Toutes les démarches pour sortir d'une copropriété horizontale
Par Luko by Allianz Direct
Que faire en cas de problème avec son syndic de copropriété ?
Le guide pour trouver une solution suite à un litige avec son syndic : manquement à ses obligations, loi Alur, procédure.
Par Luko by Allianz Direct
Les tantièmes de copropriété : définition et calcul
Les tantièmes représentent la part de copropriété détenue par chaque copropriétaire dans l’immeuble. Mais à quoi servent-ils ? Comment sont-ils calculés ? Comment les modifier ? Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur les tantièmes dans cet article !
Par Luko by Allianz Direct
L'assurance en copropriété horizontale
L'assurance est-elle obligatoire pour les copropriétés dites "de sol" ? Quelle assurance choisir ? On vous explique tout.
Par Luko by Allianz Direct
Comment fonctionne un syndic de copropriété ?