Quelle assurance habitation en SCI pour le propriétaire occupant ?
Vous appartenez à une SCI ? Découvrez quelle assurance multirisque habitation souscrire en tant que propriétaire occupant !
Par Luko
Vous vous demandez comment déclarer vos revenus fonciers en 2023 ? On vous explique tout !
Vous percevez des revenus provenant de la location de locaux non meublés qui ne sont pas concernés par la déclaration 2044 spéciale ou bien des revenus fonciers tels que des redevances d'affichage ou liés à l'usage de certains biens ?
Vous vous demandez sûrement comment bien déclarer vos revenus fonciers ? On vous explique dans notre guide comment remplir le formulaire 2044, en fonction de votre situation !
Comme chaque année, les propriétaires de biens immobiliers mis en location doivent déclarer les revenus perçus. Pour cela, deux solutions s’offrent à vous :
Vous pouvez effectuer votre déclaration à partir du 6 avril 2023.
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Les revenus fonciers concernent les sommes perçues des biens immobiliers (bâtiment ou terrain) dont vous êtes propriétaire et que vous louez.
Sont ainsi inclus tous :
Notez par contre que certains revenus ne sont pas à inclure dans vos revenus fonciers tels que les loyers issus :
Vous devez remplir le formulaire n°2044 spécial si vous êtes dans l'un des cas suivants :
Pour votre déclaration d’impôt foncier en 2023, vous devrez déclarer tous vos revenus fonciers perçus sur l’année 2022.
Attention ! Il vous faudra également inclure, s’il y a :
On vous explique maintenant comment faire votre déclaration et surtout comment bien remplir les formulaires n°2044 et autres selon le régime choisi ! À vos notes !
Retrouvez tous les liens des formulaires à télécharger en fonction de votre situation juste ici !
Dans le cadre du régime micro-foncier, il faudra remplir pour déclarer vos revenus fonciers :
Pour déterminer les recettes brutes sans abattement demandées en case 4BE, il faudra faire la somme des loyers perçus sur l’année civile, sans les charges locatives et y ajouter les potentielles indemnités et charges locatives qui vous incombent en tant que propriétaire.
Afin de déclarer vos revenus fonciers sous le régime réel, il faudra remplir :
De nombreuses charges peuvent être liées à vos locations. La majorité des charges qui ne sont pas imputables aux locataires sont déductibles de vos revenus fonciers si vous avez opté pour le régime réel. Pensez donc bien à déclarer toutes vos charges payées en 2022 dans votre déclaration fiscale de 2023. Pourront ainsi être déduits, tous les frais liés :
Les charges ne sont déductibles des revenus fonciers que sous le régime d’imposition au réel. Sous le régime micro-foncier, une déduction forfaitaire de 30% est appliquée pour couvrir les charges déductibles.
En tant que propriétaire non occupant, vous hésitez sur le régime fiscal le plus avantageux pour vous en fonction de votre situation ? Avant de faire votre choix, voici les conditions d’éligibilité de chacun des régimes ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients.
Si vous n’avez pas fait votre choix au début de votre activité, pas de panique ! Vous serez placé de plein droit sous le régime du micro-foncier dès lors que vos recettes annuelles sont inférieures ou égales à 15 000 € mais avez jusqu’au 1er février de chaque année pour demander à passer sous le régime réel.
Le montant annuel de vos loyers hors charge est inférieur ou égal à 15 000 € ? Sans demande particulière de votre part, vous dépendrez du régime micro-foncier.
Autrement, pour en être éligible, il faut que vos biens en location ne soient pas déjà soumis à un régime fiscal imposé (loi Malraux, dispositif Besson, Borloo, etc.).
Concrètement ? Le régime micro-foncier est simplifié. Il permet d’obtenir un abattement de 30 % sur les loyers perçus (hors charges) alors qu’il n’est pas possible de déduire ses charges.
Le régime réel, quant à lui, s’applique automatiquement dès lors que vos revenus fonciers sont supérieurs à 15 000 €.
Si vous estimez que vos charges sont importantes et supérieures à l’abattement de 30 % proposé dans le régime micro-foncier, optez pour le régime réel. Comme son nom l’indique, il permettra de déduire la totalité de vos charges* et vos amortissements de vos recettes locatives, et donc de réduire le bénéfice imposable.
*Ces charges sont soumises à conditions et sont définies par les articles 29 et 31 du Code Général des Impôts.
Dans le cas où vous faites le choix du régime réel en substitution au régime micro-foncier, vous devrez rester obligatoirement sous ce régime pendant 3 ans.
Vous hésitez entre le régime micro-foncier et le régime réel ? Prenons un cas concret pour déclarer vos revenus locatifs d’un bien immobilier non meublé afin de voir la différence de revenus imposables et de déterminer quel sera le régime fiscal le plus avantageux pour vous.
Louise est propriétaire de deux studios à Saint Malo. Chaque année, elle perçoit 6 800 € pour chaque appartement, soit 13 600 €.
Les charges déductibles de ses loyers concernent notamment l’entretien des deux appartements, les réparations et les provisions pour charges de copropriété. Elles sont de 6 500 € pour cette année.
Comme vu ci-dessus, Louise est automatiquement placé sous le régime d’imposition micro-foncier mais elle peut choisir le régime réel :
Vous l’aurez donc compris, dans ce cas particulier, Louise sera plus avantagée en choisissant le régime réel.
Attention ! Notez toutefois que si Louise opte pour le régime réel, elle devra le conserver sur les 3 années à venir. Il faudra ainsi que les charges déductibles de ses recettes restent supérieures à l’abattement proposé par le régime micro-foncier pour les trois années à venir.
La taxe foncière est due par chaque propriétaire au 1er janvier de chaque année. Son montant varie en fonction de la valeur locative du bien. Généralement, la taxe foncière est associée à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.
Contrairement à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, la taxe foncière n’est pas récupérable auprès du locataire !
Bonne nouvelle ! Certains cas (liste non-exhaustive) permettent d’être exonérés de taxe foncière, notamment si vous êtes un propriétaire :
Impôt local des entreprises, il remplace maintenant la taxe professionnelle. La cotisation foncière des entreprises (CFE) est due à toutes les entreprises qui louent des bureaux, cela peu importe le régime fiscal choisi.
Cette taxe est calculée en fonction de la valeur locative du bien et du taux d’imposition fixé par la commune. Afin de connaître le montant que vous devez, il vous faudra remplir le questionnaire 751-sd après avoir fait votre déclaration d’activité au Tribunal de Commerce.
Vous pouvez être exonéré de la cotisation foncière des entreprises, ssi :
Vous êtes au régime réel ? Pensez alors à déduire le montant de votre cotisation foncière des entreprises de vos recettes locatives.
Le saviez-vous : si vous êtes propriétaire d’un logement habitable et vacant depuis plus d’un an au 1er janvier de l’année d’imposition, vous pouvez être soumis à la taxe d’habitation sur les logements vacants (TLV).
Notez toutefois que cette taxe ne s’applique pas dans toute la France. En effet, l’article 232 du code général des impôts précise que “la taxe annuelle sur les logements vacants est applicable dans les communes appartenant à une zone d'urbanisation continue de plus de cinquante mille habitants où existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social.”
Le décret n°2013-392 du 10 mai 2013 fixe ainsi la liste des communes où la taxe est instituée !
La disponibilité de votre bien est involontaire ? Votre logement a été occupé plus de 90 jours consécutifs au cours de l’année de référence ? Bonne nouvelle ! Vous pouvez être exonéré de la taxe d’habitation sur les logements vacants !
Voir aussi :
Vous pouvez envoyer votre déclaration d’impôts papier avant le 18 mai 2023 ou bien déclarer vos revenus en ligne avant la date limite fixée en fonction de votre département de résidence (départements 01 à 19 : 23 mai ; départements 20 à 54 : 30 mai ; départements 55 à 976 : 7 juin).
Comptez 11 % sur la tranche de revenus allant de 10 084 à 25 710 euros. 30 % sur les revenus compris entre 25 710 euros et 73 516 euros. 41 % sur la tranche de revenu de 73 516 euros à 158 122 euros, et 45 % au-delà.
Non, la location d’un logement meublé n'est pas inclus dans les revenus fonciers.
Les charges ne sont déductibles des revenus fonciers que sous le régime d’imposition au réel.
*Prix le plus bas constaté pour une assurance PNO sur une habitation de moins de 200 m2, sur les devis réalisés entre le 01/08/2023 et le 31/10/2024.
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