
La Garantie Visale
Fonctionnement, éligibilité : tout ce qu'il faut savoir sur le dispositif de cautionnement gratuit d'Action Logement

Par Luko
Tout savoir sur l’augmentation de loyer en location !
Vous êtes propriétaire d’un bien immobilier que vous proposez à la location et vous souhaitez augmenter votre loyer ? C’est possible, mais certaines règles sont à respecter pour éviter tout litige avec votre locataire actuel.
Une augmentation de loyer consiste à modifier à la hausse le montant du loyer initialement fixé entre le propriétaire bailleur et le locataire. Elle va au-delà d’un ajustement automatique ou périodique lié à une clause d’indexation, comme cela est prévu dans le cadre d’une révision de loyer. En effet, alors que la révision repose généralement sur des mécanismes prédéfinis (tels que l’évolution d’un indice comme l’Indice de Référence des Loyers - IRL), l’augmentation de loyer intervient dans des circonstances spécifiques qui justifient une réévaluation plus substantielle du loyer.
Vous souhaitez recevoir nos conseils et bons plans ?
Inscrivez vous à notre newsletter pour recevoir le meilleur de Luko dans votre boîte mail.
Pour augmenter le loyer de votre bien en location, il est essentiel de respecter des conditions précises définies par la législation, notamment l'article 17-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 . Ces dispositions légales encadrent rigoureusement ces ajustements, et tous les motifs ne sont pas recevables. En réalité, seules trois situations spécifiques peuvent légitimement justifier une augmentation de loyer en cours de bail.
Si vous réalisez des travaux de rénovation ou d’agrandissement du logement, ou si vous installez de nouveaux équipements (comme une climatisation ou une chaudière neuve) qui augmentent le confort ou la sécurité du bien, vous êtes en droit d’ajuster le loyer en conséquence. Cependant, ces travaux doivent impérativement être effectués par des professionnels. Il est important de noter que les travaux d’entretien courant ne justifient pas une augmentation de loyer.
Chaque trimestre, l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) calcule un nouvel indice IRL. Cet indice trimestriel de révision est encadré par la loi 89-462 du 6 juillet 1989 et il permet de suivre l’évolution des loyers en France. Si vous êtes en dessous de l’IRL, vous pouvez augmenter votre loyer. Si votre contrat de bail de location prévoit une clause d'indexation annuelle du loyer, vous pouvez augmenter le loyer en fonction de l'IRL sans avoir à justifier d'autres motifs.
Lorsque le loyer de votre bien est nettement inférieur à celui des logements comparables dans le même secteur géographique, il est important d’analyser les loyers pratiqués localement. En comparant votre bien à des logements similaires en termes de catégorie, de taille et de localisation, vous pourrez évaluer si une réévaluation est nécessaire et justifiée. Cette démarche vous permet de maintenir un loyer conforme aux standards du marché tout en restant dans le cadre légal.
Pour pouvoir augmenter le loyer, le contrat de bail doit contenir une clause de révision du loyer. En l'absence d'une telle clause, le propriétaire ne pourra pas augmenter le loyer pendant la durée du bail.
La possibilité d’augmenter le loyer entre deux locataires dépend de la localisation du logement, distinguant les zones tendues des zones non tendues.
Dans une zone non tendue, le propriétaire est libre de fixer le montant du nouveau loyer sans se référer à l’indice de référence des loyers (IRL). Toutefois, il est conseillé de s’aligner sur les prix du marché local pour éviter une vacance locative prolongée.
Dans les zones définies comme tendues, le loyer de relocation ne peut généralement pas dépasser celui du précédent locataire. Cependant, des exceptions permettent une augmentation dans les cas suivants :
Depuis le 1ᵉʳ juillet 2024, les logements classés F ou G en termes de performance énergétique ne peuvent plus voir leur loyer augmenté, que ce soit en cours de bail ou lors d’une nouvelle location, conformément aux réglementations sur les logements énergivores.
Avant d’augmenter votre loyer, vous devrez prévenir votre locataire au plus vite. Pour cela, faites lui parvenir une lettre recommandée avec accusé de réception. Ce courrier doit préciser la date d’augmentation (inscrite dans le bail ou date d’anniversaire du bail), la raison, les modalités de calcul et le montant du nouveau loyer.
Si vous avez effectué des travaux de rénovation dans le logement, vous pouvez envisager la majoration de votre loyer uniquement si votre locataire a donné son accord en amont. Si votre locataire accepte, vous pouvez augmenter le loyer à la fin des travaux. Si le contrat de bail ne contient pas de clause à ce sujet, rédigez un avenant qui stipule l’augmentation suite aux travaux réalisés.
Si le loyer est sous-évalué par rapport au marché actuel, il faut justifier l’augmentation envisagée avec des références d’autres loyers à proximité. En effet, vous devez prouver que le loyer est plus bas que ceux pratiqués sur le marché actuel.
Pour cela, identifiez 6 logements de référence pour les communes de plus d’un million d’habitants ou 3 pour les autres. Utilisez des sources fiables telles que la presse locale ou des sites spécialisés dans la location, et rassemblez les informations suivantes :
Votre contrat de bail prévoit une clause d'indexation annuelle du loyer ? Bonne nouvelle, vous pouvez donc augmenter le loyer sans obtenir l'accord de votre locataire. Il n'est pas nécessaire d'envoyer une lettre recommandée pour cela, un simple rappel joint à la quittance de loyer du mois précédant la hausse prévue peut suffire.
Il est toutefois important de vérifier les termes de cette clause dans le contrat de bail et de respecter les règles d'indexation en vigueur dans votre région.
Si vous souhaitez augmenter votre loyer en raison de travaux à réaliser dans votre logement ou pour loyer sous-évalué, vous devez avertir le locataire au minimum 6 mois avant la date d'augmentation. Cela permet au locataire de pouvoir prendre les dispositions nécessaires s’il souhaite quitter le logement.
Le locataire a donné son accord ? N’oubliez pas de rédiger un avenant pour stipuler l’augmentation de loyer.
Si l’augmentation du loyer est liée à l’indexation annuelle indiquée dans le bail, il n’y a pas de préavis à respecter. Depuis le 27 mars 2014, il faut tout de même prévenir votre locataire en amont de la date prévue de révision annuelle.
En cas de non-respect de la législation française, le locataire peut contester l’augmentation de loyer.
Il doit alors envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception expliquant les raisons de sa contestation. Par exemple, il peut s'agir de l'absence d'une clause de révision du loyer dans le bail, d'une erreur dans le calcul de l'augmentation ou du non-respect des plafonds applicables. Il pourra ainsi demander au propriétaire de reconsidérer sa décision d'augmenter le loyer.
Aucune solution à l’amiable n’est trouvée suite à ce courrier ? Le locataire doit alors saisir la commission départementale de conciliation. En derniers recours, il disposera d’un an à compter de la date de révision du loyer pour porter l’affaire devant le tribunal d’instance.
L'indexation annuelle du loyer est possible si une clause de révision est prévue dans le bail. Le propriétaire peut appliquer cette révision à la date convenue ou, à défaut, à la date anniversaire du contrat, sans obligation de notification préalable au locataire. Toutefois, il est recommandé d'informer le locataire par écrit du nouveau montant et de sa date d'application.
Pour informer votre locataire d'une augmentation de loyer, il est recommandé de lui adresser une lettre recommandée avec accusé de réception. Ce courrier doit préciser le montant du nouveau loyer, la date d'effet de l'augmentation ainsi que la base légale ou contractuelle justifiant cette révision.
Pour réviser un loyer jamais ajusté, une clause de révision doit être prévue dans le bail. La hausse se calcule en appliquant l’Indice de référence des loyers (IRL) publié par l’INSEE. Le propriétaire doit notifier le locataire par courrier recommandé avec le nouveau montant et la date d’application, dans l’année suivant la date de révision prévue. Les augmentations rétroactives ne sont pas autorisées.
En France, l'augmentation annuelle d'un loyer est encadrée par l'indice de référence des loyers (IRL), publié trimestriellement par l'INSEE. La hausse maximale autorisée correspond à la variation annuelle de cet indice. Par exemple, si l'IRL augmente de 2% sur un an, le loyer peut être révisé à hauteur de 2%. Il est donc essentiel de consulter les dernières publications officielles pour connaître le taux applicable.
Articles liés
La Garantie Visale
Fonctionnement, éligibilité : tout ce qu'il faut savoir sur le dispositif de cautionnement gratuit d'Action Logement
Par Luko
Organismes garant en location : lequel choisir ?
Les organismes garants facilitent l'accès à la location d'un logement si aucun de vos proches ne peut faire office de garant.
Par Luko
Les documents à fournir par le garant d’une location
La liste des pièces justificatives pour se porter caution en location
Par Luko
Le garant physique : mode d’emploi et alternatives
Tous nos conseils pour trouver un garant pour votre location !
Par Luko
Quelle assurance pour un propriétaire bailleur ?
GLI, PNO, protection juridique, etc. : tout savoir sur les assurances destinées aux propriétaires bailleurs.
Par Luko
Que faire en cas de loyers impayés ?
Impayés de loyers : la procédure à suivre étape par étape
Par Luko