Comment changer un joint de fenêtre ?

Notre tuto pour changer vos joints de fenêtres vous-même, en toute sérénité.

Tout comme les joints de douche, les joints de fenêtres s’usent avec le temps et deviennent de moins en moins efficaces. Si vous constatez des jours entre votre fenêtre et son encadrement, que vous sentez un courant d’air ou constatez une infiltration d’eau par exemple, il est temps de les changer ! Pas de panique, on vous explique comment faire.

Remplacer ses joints de fenêtre : tuto brico

En moyenne, il est recommandé de changer les joints de fenêtres tous les 10 ans. Cependant, il est parfois nécessaire de le faire plus souvent !

Les joints de nos fenêtres sont mis à rude épreuve : pluie, variations de température selon les saisons, UV dus au soleil… Tous ces facteurs peuvent entrainer un vieillissement prématuré des joints et entacher leur étanchéité. Résultat : une déperdition thermique, de l’humidité qui s’infiltre dans le logement et dans le pire des cas, de la moisissure.

Le matériel nécessaire

Changer ses joints de fenêtre n’est pas compliqué, mais vous devrez tout de même être équipé de quelques outils et matériaux indispensables :

  • Une spatule ou un extracteur de joint pour retirer les joints usés ;
  • Une brosse métallique ou à poils durs ;
  • Une éponge, de la lessive diluée à l’eau ou un produit dégraissant, de l’alcool et un chiffon propre ;
  • Un mètre et un cutter ;
  • Un pistolet à mastic et une bande de démoulage si vos joints sont en silicone ;
  • Des nouveaux joints.

Il existe différents types de joints d’étanchéité pour les fenêtres : adhésif, en silicone (mastic à appliquer à l’aide d’un pistolet), en mousse, en caoutchouc, en plastique ou encore en métal. Le choix dépend de votre budget, de vos attentes en matière d’isolation phonique et thermique, mais également du type de pose et de l’épaisseur nécessaire.

Les étapes à respecter

Pour assurer la bonne étanchéité de vos joints de fenêtres et faciliter la pose au maximum, nous vous recommandons de suivre ces étapes :

  1. Retirez les anciens joints en grattant le maximum de matière avec la spatule ;
  2. Brossez les restes de joints, la peinture écaillée et la poussière avec la brosse métallique pour un cadre en bois, et une éponge imbibée de produit nettoyant pour les fenêtres en PVC ;
  3. Nettoyez soigneusement le cadre avec un chiffon et de l’alcool pour le dégraisser ;
  4. Mesurez la longueur nécessaire et coupez le nouveau joint proprement à l’aide d’un cutter ;
  5. Posez le nouveau joint dans l’emplacement prévu.

Les différentes techniques de pose

Pour un joint de calfeutrement en mousse ou adhésif, il vous suffit d’humidifier la rainure avec de l’eau savonneuse, puis d’y insérer le nouveau joint à l’aide d’un tournevis plat ou d’une spatule. Procédez ainsi de chaque côté de la fenêtre.

Si vous optez pour un joint en silicone, coupez la cartouche à un angle de 45° et positionnez-la dans le pistolet à mastic. Appliquez une couche épaisse et régulière de silicone le long du cadre de la fenêtre, et déposez une bande de démoulage par-dessus. Cette bande permettra de mouler le joint sur mesure, mais également de le protéger pendant le séchage. Fermez votre fenêtre et patientez au minimum 24h avant de retirer la bande.

Avec un joint en V, en plastique ou en métal, la partie fixe doit être posée sur le cadre dormant en la clouant ou en utilisant des bandes adhésives. La partie libre, quant à elle, doit pointer vers l’extérieur. Il vous suffira de la replier au fur et à mesure de la pose du joint pour qu’elle couvre le jour entre l’ouvrant et le dormant.

Une fois le joint posé, vérifiez qu’il est bien positionné en ouvrant et fermant votre fenêtre : aucune gêne ne doit se faire ressentir.

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À qui incombe le changement des joints de fenêtre ?

Si vous êtes locataire de votre logement, c’est bien à vous qu’incombe la responsabilité des petits travaux d’entretien et autres réparations locatives. En effet, la loi du 6 juillet 1989 indique qu’un locataire est responsable de l’entretien courant de son logement.

De ce fait, c’est à vous de changer les joints de vos fenêtres s’ils sont abimés, mais également de graisser les gonds, changer les barres de seuil ou encore remplacer les vitres fissurées. En revanche, les gros travaux liés à la vétusté des matériaux ou à l’isolation par exemple restent à la charge du propriétaire.

Si vous ne vous sentez pas capable de le faire vous-même, il est toujours possible de faire appel à un artisan qualifié, mais attention, ses honoraires seront à votre charge.

Pourquoi devez-vous les remplacer ?

Une grande partie des pertes de chaleur proviennent de portes et fenêtres mal isolées. Changer les joints d’étanchéité de ses fenêtres, c’est garantir la bonne isolation de son logement ainsi qu’un meilleur confort thermique, mais aussi des économies d’énergie !

Plus important encore, des joints poreux peuvent être la cause d’infiltrations d’eau. Lorsque ces infiltrations se font par la façade du bâtiment, elles ne sont généralement pas couvertes par la garantie dégât des eaux de l’assurance habitation, comme précisé par la convention IRSI.

Dans tous les cas, en cas de négligence ou de défaut d’entretien des joints, vous pourrez être considéré comme responsable du sinistre, et votre assurance pourrait refuser de couvrir les frais de réparations.

Cet article a été confectionné avec beaucoup de soin et d’attention par nos experts afin de vous offrir un éclairage sur le monde de l’assurance. Néanmoins, celui-ci n’a pas vocation à se soustraire aux conseils de professionnels juridiques et immobiliers.

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