
Les conditions d'éligibilité à la GLI du locataire
Découvrez les conditions d'éligibilité de votre locataire et les alternatives si il ne respecte pas ces critères

Par Luko by Allianz Direct
Tout savoir sur l’assurance en sous-location.
Départ à l’étranger pour une période prolongée, absence ponctuelle, chambre supplémentaire disponible… La sous-location est de plus en plus fréquente en France. Possible et légale dès lors que le propriétaire bailleur donne son accord écrit, elle permet de réaliser de belles économies. Elle nécessite toutefois quelques démarches administratives, et notamment la souscription d’une assurance habitation qui est indispensable. Comment s’assurer ? Qui doit souscrire le contrat ? Quelles garanties choisir ? On vous explique tout !
Légalement, l’assurance multirisque habitation n’est pas obligatoire pour le sous-locataire. Certains contrats de bail de sous-location peuvent néanmoins la rendre obligatoire et l'autorisation d'habiter le logement peut être conditionnée à l'envoi d'une attestation d'assurance au propriétaire.
Lors de la mise en place d’une sous-location, le propriétaire bailleur doit donner son accord au locataire actuel. Le locataire principal reste cependant responsable de tous les dommages locatifs occasionnés. En effet, le contrat de sous-location n’est pas opposable au contrat initial signé avec le propriétaire bailleur.
Le locataire principal doit donc endosser la charge des dommages causés par le sous-locataire. Pour cela, il est primordial qu’il conserve son contrat d’assurance habitation pour être couvert en cas de bris de glace, de vandalisme ou de vol par exemple.
Par la suite, il pourra se retourner contre le sous-locataire. L’assurance habitation du sous-locataire évitera ainsi à ce dernier de payer de sa poche la réparation d’un sinistre, dont le montant peut très vite chiffrer selon les dégâts subis.
Le locataire a donc tout intérêt à demander au sous-locataire une attestation d’assurance justifiant sa couverture au titre de la responsabilité civile locative.
En sous-location, les garanties indispensables sont similaires à celles pour une location. La responsabilité civile est importante, ainsi que les garanties qui couvrent le dégât des eaux et l'incendie. Ces assurances couvrent le bien, le temps de la sous-location.
Vous l’aurez compris, dans tous les cas, la souscription d’une assurance habitation est vivement recommandée pour le sous-locataire. En effet, elle viendra compléter l’assurance du locataire habituel, notamment sur :
Pour une assurance habitation en sous-location, la responsabilité civile constitue la garantie indispensable pour couvrir d'éventuels dommages causés par le sous-locataire. En l'absence de cette couverture, l'occupant peut se retrouver à indemniser les tiers victimes, et les sommes sont parfois conséquentes.
Cette garantie est comprise dans le contrat d'assurance souscrit par le sous-locataire. Elle va indemniser le propriétaire si la personne qui occupe le logement commet des dégradations qui engagent sa responsabilité civile. Par exemple, son animal de compagnie a griffé les rideaux ou détruit le canapé. Ou le sous-locataire a voulu installer un tableau sur le mur et l'a endommagé en perçant trop fort.
On ne parle pas ici du cas de la sous-location professionnelle et de l'assurance qui concerne, par exemple, un local loué par un entrepreneur ou un artisan. Et qu'il sous-louerait à un tiers. Dans ce cadre, une garantie responsabilité civile professionnelle est indispensable.
Ces garanties, non obligatoires, sont toutefois importantes pour couvrir des sinistres moins fréquents que l'incendie ou le dégât des eaux. C'est le cas du cambriolage, notamment en zone urbaine, et du vandalisme. Ou des dommages liés à une catastrophe naturelle ou à un événement climatique.
Les garanties obligatoires (qui couvrent les risques locatifs) n'assurent que le logement en lui-même : le sous-locataire ne sera pas indemnisé en cas de dommages causés à ses biens personnels. Par conséquent, nous vous conseillons donc de souscrire aux garanties complémentaires suivantes :
Si le bien sous-loué est meublé, l'assurance choisie ne diffère pas fondamentalement de celle pour un bien vide. Cependant, le locataire reste responsable des dégradations commises sur les meubles présents dans le logement répertoriés lors de l'état des lieux d'entrée.
Il doit donc conserver son assurance pour rembourser les éventuels dommages liés à un dégât des eaux, un incendie ou une explosion qui détruirait tout ou partie du mobilier ou de l'électroménager présent dans le logement : machine à laver, sèche-linge, lave-vaisselle, etc.
Si le sous-locataire détériore un des meubles mis à sa disposition dans la location - et que les dommages ne sont assurés ni par son assurance ni par celle de l'occupant habituel - c'est le locataire principal qui sera tenu pour responsable. Il devra rembourser son bailleur. Il pourra ensuite se retourner contre le sous-locataire pour percevoir les sommes dues.
Pour prévoir ce cas de figure, et encadrer la sous-location, la rédaction d'un contrat de sous-location est indispensable.
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C'est le locataire qui reste responsable du paiement du montant des loyers, même s'il a sous-loué le logement. L'assurance loyers impayés va fonctionner puisqu'elle couvre les impayés du titulaire du bail, soit le locataire pour lequel l'assurance a été souscrite par le propriétaire.
L'assurance loyer impayé ou garantie loyers impayés (GLI) protège le propriétaire contre les impayés de loyer. Le fait de sous-louer le logement ne modifie pas les règles liées à cette garantie. En effet, même si le sous-locataire ne paie pas son loyer, c'est le locataire principal qui reste redevable des sommes qui sont dues au bailleur. Ce dernier peut donc faire jouer les garanties de son assurance loyer impayé en cas de dette du locataire, même s'il n'habite pas actuellement dans le logement. Il reste tout de même titulaire du bail.
S’il souhaite mettre en place une assurance, c’est au sous-locataire de la souscrire. Il pourra ensuite fournir une attestation d’assurance au locataire.
Le locataire, quant à lui, conserve son assurance habitation pour être couvert en cas de risques non pris en charge par le contrat du sous-locataire. Il faut également prévenir l’assurance actuelle afin qu’elle note que le logement est sous-loué, et donc que le risque est aggravé.
Le mieux est que le locataire et le sous-locataire soient tous les 2 couverts par un contrat d’assurance multirisque habitation (MRH).
Conformément à l’article 8 de la loi du 6 juillet 1989, la sous-location de sa résidence principale locative est par principe interdite, excepté si le propriétaire bailleur donne son accord écrit et que le loyer ne dépasse pas celui stipulé dans le contrat de bail principal.
En effet, le locataire ne peut pas tirer profit de la sous-location et s’enrichir grâce à elle.
Vous avez besoin d'un modèle de lettre de demande d’autorisation ? Rendez-vous dans notre article : les conditions légales de sous-location.
S'il s'agit d'un logement meublé dans le cadre d'un bail signé avant le 27 mars 2014, vérifiez bien votre contrat de bail. Si aucune clause ne l’interdit, il peut être sous-loué en toute liberté. Par principe, nous vous conseillons toutefois de prévenir votre propriétaire bailleur, mais également votre assureur.
Dans les logements sociaux, la sous-location reste cependant formellement interdite. La sous-location partielle est autorisée, sous certaines conditions. C’est par exemple le cas si le locataire conclut un contrat d’accueil familial avec une personne âgée de plus de 60 ans ou handicapée.
Un contrat de sous-location doit comporter un certain nombre d'éléments, même si aucun formalisme spécifique n'est nécessaire. Il est conclu entre le locataire et le sous-locataire et ne peut excéder la durée du bail initial. Il précise les différentes identités ainsi que les détails pratiques : montant du loyer, des charges, modes de règlement…
Après acceptation du propriétaire bailleur, pour éviter tout souci, nous vous conseillons de rédiger un contrat de sous-location, surtout si vous vous absentez pendant une longue période. Conclu entre le locataire et le sous-locataire, le propriétaire n’a rien à signer.
Les informations du contrat bail de sous-location sont similaires au contrat de bail original. Il doit notamment mentionner :
La durée du contrat de sous-location ne peut excéder la durée initiale du bail du locataire.
En annexe, le locataire a l’obligation de fournir au sous-locataire :
L'attestation de sous-location constitue un document écrit qui émane du propriétaire du logement. Il précise qu'il autorise le sous-locataire à habiter son bien. Le locataire doit la transmettre à la personne concernée avec les pièces précitées. Ce document doit préciser que la sous-location ne peut excéder la durée du bail en cours et de fixer le montant du loyer.
Si vous ne déclarez pas la sous-location du bien que vous louez, le principal risque est que le bail soit résilié, sans préavis. Une expulsion du sous-locataire et du locataire, peut aussi intervenir. Un versement de dommages et intérêts en faveur du propriétaire et des poursuites pénales sont aussi fréquentes.
Ne prenez pas de risque en tentant de sous-louer votre logement sans prévenir. Les conséquences ne sont pas à négliger. Si le propriétaire bailleur s’en aperçoit, il est en droit de demander la résiliation immédiate de votre contrat de bail. Sans préavis, la sous-location non déclarée peut entrainer l’expulsion immédiate du sous-locataire, et souvent du locataire lui-même.
Le propriétaire peut même demander le versement des dommages et intérêts, ainsi que le remboursement des loyers perçus illégalement. Sans oublier les sanctions pénales qui peuvent suivre.
De plus, en cas de sinistre, l’assurance ne prendra pas en charge les dommages. Aucune indemnisation ne pourra être versée.
Pour sous-louer, vous devez avoir l'accord de votre propriétaire par lettre recommandée avec accusé de réception. Transmettez ensuite au sous-locataire l'autorisation écrite de votre bailleur et la copie de votre bail en cours. Le montant du loyer est le même que pour le locataire principal.
C'est le locataire principal qui reste responsable du logement et des dommages éventuels. Il n'existe pas d'assurance spécifique pour une sous-location. Mais le sous-locataire doit souscrire une assurance pour le bien sous-loué, ne serait-ce que pour protéger ses biens personnels contre le dégât des eaux, l'incendie ou le vol. Et pour couvrir sa responsabilité civile vis-à-vis du propriétaire.
Une assurance habitation qui couvre les risques locatifs comme le dégât des eaux, l'incendie et l'explosion. Ainsi qu'une responsabilité civile en cas de dommages causés à des tiers. C'est toutefois le locataire principal qui reste responsable des dégâts mais il est préférable que le sous-locataire prenne sa propre assurance en parallèle.
Si le propriétaire n'autorise pas la sous-location du logement, votre bail peut être résilié et le bailleur peut même exiger votre expulsion. Dans certains cas, des dommages et intérêts peuvent aussi être réclamés. Le constat de sous-location non autorisé s'effectue souvent par voie d'huissier.
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