L'assurance PNO pour les propriétaires d'immeuble
Touts savoir sur vos obligations, les risques en cas de défaut d'assurance et la meilleure façon d'assurer votre immeuble.
Par Luko
Vous souhaitez investir dans un bien immobilier pour le louer, mais vous redoutez d'être impacté financièrement en cas de vacance locative ? Voici quelques conseils avisés pour l'éviter.
Pour qu'un investissement locatif soit rentable il faut avant tout qu'il soit occupé. Pourtant il n'est pas rare que les bailleurs se retrouvent confrontés à des périodes de vacances locatives plus ou moins longues. Alors comment faire face à ces périodes creuses ? Et surtout comment les éviter ? Pour vous aider à réduire ce risque, voici un tour d'horizon des bonnes pratiques à adopter.
On parle de vacance locative lorsqu'un bien donné en location n'est plus occupé temporairement et qu'il ne génère pas de revenus locatifs. Il peut alors devenir compliqué pour le propriétaire de rentabiliser son investissement. Cette période d'inoccupation peut varier de quelques jours à plusieurs mois voire années entre le départ du locataire précédent et l'arrivée d'un nouveau locataire. Cette situation est fréquente lorsqu'il s'agit par exemple d'un logement étudiant occupé uniquement durant l'année universitaire (de septembre à juin).
La vacance locative est généralement plus courte dans les zones tendues où il y a une forte demande locative, notamment dans les grandes villes comme Paris, Marseille ou Lyon.
Au contraire de la vacance locative qui correspond à une période de creux entre deux locataires, la carence locative désigne l'absence de locataire lors de sa première mise en location (bien neuf).
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Souvent sous-évaluée lors d'un achat, la vacance locative représente un véritable manque à gagner pour l'investisseur. Privé de revenus locatifs, il doit malgré tout continuer à régler ses mensualités de crédit, ses charges et taxes. Plus cette vacance dure plus le propriétaire risque donc de se retrouver en difficulté. C'est d'autant plus vrai si l'investisseur avait calculé sa rentabilité en partant du principe que le logement serait occupé en permanence.
Même inoccupé, un logement reste soumis à divers risques qui peuvent être à l'origine de sinistres (dégât des eaux, incendie, acte de vandalisme, etc.). À défaut de couverture par l'assurance locataire, c'est donc l'assurance habitation propriétaire non-occupant (PNO) qui prend le relais. Cette assurance est fortement recommandée pour éviter d'avoir à assumer les conséquences financières d'un sinistre en cas de vacance temporaire.
L'assurance PNO est obligatoire si vous louez un bien au sein d'un immeuble en copropriété.
Si le logement inoccupé se situe dans une copropriété, vous pouvez aussi vous rapprocher de votre syndic pour connaître les couvertures relatives à l'assurance copropriété. En effet, il est possible que celle-ci comprenne une renonciation à recours contre les copropriétaires bailleurs en cas de sinistre.
Que ce soit en amont de l'investissement ou après l'acquisition, il est essentiel de prendre en compte certains facteurs déterminants afin de limiter au maximum la vacance de votre bien.
Il est possible de souscrire une assurance vacance locative pour se protéger des risques de non-location de son bien immobilier. Cette assurance souvent onéreuse garantit au bailleur une indemnisation en cas d'absence de locataire. Généralement la somme versée par l'assureur en dédommagement correspond à une fraction du loyer. Elle est limitée à un plafond et une durée d'indemnisation spécifiques, tous deux fixés par la compagnie d'assurance.
Bien souvent, la garantie vacance locative ne peut être activée immédiatement puisqu'elle est conditionnée par une franchise comprise entre 1 et 5 mois.
Voir aussi :
La vacance locative est la conséquence de l’inoccupation temporaire d’un logement entre deux locataires. Elle se différencie de la carence locative qui désigne un bien non occupé suite à sa première mise en location sur le marché.
La vacance locative peut mettre en difficulté financière le propriétaire d’un bien donné en location soumis au remboursement de son crédit, des charges locatives et des taxes. Il est donc essentiel de définir en amont le nombre de jours dans l’année où le logement sera vacant.
Il est important de bien sélectionner son bien en amont : situation géographique, superficie et nombre de pièces, environnement autour du bien, offre et demande, etc. Il convient également de rester vigilant après l’achat : maintien en bon état du bien, disponibilité, réactivité en cas de problèmes, etc.
L’assurance vacance locative permet de bénéficier d'une indemnisation en cas d’absence de locataire dans le bien. Relativement coûteuse, la garantie vacance locative est souvent limitée (montant plafonné et durée courte).
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