La deuxième édition des indices Next 40 et FT120 révèle 33 entreprises. Le chiffre d'affaires global (8,85 milliards d'euros) des start-up est en croissance de 55 % par rapport à la première mouture, et elles sont à l'origine de 10.000 créations nettes d'emplois.
Aucune entreprise de la première édition n'a encore délogé un pensionnaire du CAC40, mais certaines continuent de s'en rapprocher à grands pas. La nouvelle mouture du Next 40-FT120, l'indice des pépites les plus prometteuses de la French Tech, révèle une très forte hausse du chiffre d'affaires cumulé (8,85 milliards d'euros soit +55 %) démontrant toute la dynamique du secteur, et l'ambition de ses pensionnaires. Parmi eux, 33 nouvelles têtes qui en chassent 33 autres, dont les performances ont été dépassées selon les critères érigés par Bercy : être valorisée plus d'un milliard d'euros ou avoir effectué une levée de fonds supérieure à 100 millions d'euros pour le Next 40 (>23 millions pour le FT 120), ou justifier d'une croissance annuelle supérieure à 30 %.
L'indice consacre la trajectoire de plusieurs start-up et leur permet d'émerger sur les radars des observateurs économiques comme des grands groupes. Car, pour toutes les sociétés proposant des services aux entreprises, faire partie de cette sélection est avant tout un précieux sésame qui rassure leurs clients et leurs prospects. En retour, ces potentiels futurs champions s'engagent pour l'emploi . 37.500 personnes travaillent pour l'une des 120 entreprises des deux indices, dont 26.000 en France, contre 17.700 pour l'édition précédente. Avec 10.000 emplois créés en 2020, ces sociétés pèsent pour la moitié des postes générés par le secteur du numérique français.